Au fil d'une série d'articles nourrie de cinq livres parus dans l'actualité éditoriale récente, replongez dans cet événement qui démarrait le 18 mars 1871 sur les hauteurs de Montmartre pour s'achever dans un bain de sang, le 28 mai : voici cinq poncifes revisités pour faire le point sur ce que fut la Commune de Paris. Autant que la manière dont les historiens l'ont regardée.
Lithographie de Roche LEREGRATTIER d'après CODONI : clairement en faveur du gouvernement versaillais, il veut démontrer l'état de panique instaurée par les Communards dans Paris
Hortense David, née à Reims vers 1835 d'après les sources rares qui nous mènent jusqu'à elle, avait deux enfants, et vivait en concubinage, nous apprend son jugement devant le conseil de guerre. Brossière, elle fut cantinière sous la Commune.
De 30 000 morts civils, le bilan de la répression de la Commune est redescendu autour de 6 500, ce qui n'en fait plus la plus grande boucherie de l'histoire du XIXe siècle en Europe.
Parmi la Garde nationale, les ouvriers du livre, socialisés à la politique, et aguerris à la mobilisation, sont sur-représentés. Les ouvriers des grandes industries, eux, apparaissent moins mobilisés.
Dans la base d'images Getty, la légende de la destitution de la Colonne Vendôme, en hommage à Napoléon, le 16 mai 1871, indique que pour les communards, la statue symbolisait "barbarie", "force brute" et "fausse gloire".