Aux Trans Musicales, la rage et le groove

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Aux Trans Musicales, la rage et le groove

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Amy de Nova Twins aux Trans Musicales le 02 décembre | Chantepie / RF
Amy de Nova Twins aux Trans Musicales le 02 décembre | Chantepie / RF
© Radio France

Quasi sans-faute pour la seconde soirée du festival breton qui a révélé sur scène le punch de Nova Twins, Tiggs Da Author et No Zu. Découvrez aussi nos sessions du jour avec Pwr Bttm, Octave Noir, et Bargballo.

Avec près d’une trentaine de groupes à l’affiche, la soirée du vendredi des Trans Musicales plongeait au cœur de la programmation de cette édition 2016. Dans une affluence des grands soirs, le festival est passé à la vitesse supérieure en remplissant ses vastes halls d’une énergie maximale, porté par un line-up international qui a poussé les murs.

C’est d’abord la soul sous toutes ses formes qui a résonné au Parc des Expositions. Celle, classique et optimiste, des Californiens de Con Brio qui ont investi l’immense Hall09 avec leur orchestre de poche. Mené de main de maitre par son chanteur Ziek McCarter, le septuor a apporté toute sa chaleur et toute sa pêche sur scène (un concert à revivre ici avec Culturebox). Celle ensuite, mêlée d’un hip-hop bienvenu, du Londonien de 26 ans Tiggs Da Author qui a enflammé la même scène quelques heures plus tard sans le moindre temps mort, communiant son groove puissant avec le public dans une symbiose qui impressionne.

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Tiggs Da Author au Hall 09 le 02 décembre 2016 | RF / Chantepie
Tiggs Da Author au Hall 09 le 02 décembre 2016 | RF / Chantepie
© Radio France

Pour la suite du spectacle, c’est au Hall 08 qu’il fallait être (et y jouer des coudes). Annoncé complet par le festival sur le mur extérieur, la salle brillait de spots rougeâtres annonçant le concert brasero des Nova Twins. Les deux Londoniennes de 20 ans, très attendues, ont sorti les crocs immédiatement, déchainant leur punk-rap bien ficelé une heure durant. Avec un look metal bien en vue, Amy à la guitare et Georgia à la basse ont occupé avec rage la grande scène qui s’offrait à elles, le tout dans une aisance déconcertante. Le public ne s’y est pas trompé, répondant avec furie aux filles, et retrouvant avec ce concert un esprit rock plutôt rare sur le festival jusqu’à présent (hormis HMLTD). Au bout de la nuit dans ce même hall, c'est le duo new-yorkais PWR BTTM qui a repris le flambeau du punk dans une version transgenre jubilatoire. Découvrez les en live session au Liberté ci-dessous (et revivez leur concert par ici via Culturebox) :

Autre moment fort de cette seconde nuit, le grand bazar dance-funk des inclassables No Zu. Collectif australien déjanté, la bande s’éclate sur scène entre sa chanteuse lumineuse et son batteur survolté. L’esprit disco version Ze Records planait bien sur le Hall09 hier soir et rappelait le show mémorable des Américains d’Escort au même endroit il y a 3 ans.

Découvrez également notre live session au Liberté avec le Toulousain Barbagallo, batteur du groupe australien de rock psyché Tame Impala et qui sortait cet automne son second album plein d'une pop française d'aujourd'hui :

Mais aussi, toujours dans une veine pop mais plus atmosphérique, celle du musicien français Octave Noire, signé sur le très bon label indépendant Yotanka, et qui prépare la sortie le mois prochain de son premier album :