
Le dandy britannique annonce un nouvel album et dévoile "Aylesbury Boy", un premier clip aussi cool que grinçant.
Baxter Dury vieillit comme le bon vin. Alors qu’il a franchi il y a peu le cap de la cinquantaine, le crooner anglais peut savourer la bonne fortune du personnage qu’il s’est attaché à lentement forger ces dernières années. Il y a trois ans de cela, son sixième album studio The Night Chancers campait ainsi l’artiste dans un personnage de quinqua désabusé et vaguement décadent à l’image du Hank Moody de Californication, misant beaucoup sur le groove ainsi que sur sa voix bourrue et volontairement nonchalante. Une suite indirecte à Prince Of Tears, un disque tragi-comique publié en 2017 et qui dressait déjà au milieu d’ambiances mélancoliques le portrait acide et burlesque d’un mâle blessé.
Tandis qu’il célébrait l’an passé le temps d’un best-of deux décennies d’une carrière en dents de scie - mais dont les dernières années ont finalement été les plus prolifiques, Baxter Dury regarde de nouveau vers l’avenir aujourd’hui en annonçant la sortie d’un nouvel album baptisé Thought I Was Better Than You. Attendu au mois de juin prochain, ce nouveau disque du Britannique est produit par Paul White (Danny Brown, Charli XCX) et promet quelques collaborations séduisantes parmi lesquelles celles des jeunes chanteuses Eska et JGrrey, alors que sa désormais fidèle Madelaine Hart sera également de la partie.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
En forme de prélude à ce septième long-format, l’Anglais vient de mettre en ligne un premier morceau servi par un clip fantasque dans la droite ligne de ses dernières compositions. « Cette chanson parle du fait de passer d’un endroit à un autre, sans arriver à s’adapter dans aucun des deux », détaille le chanteur dans un communiqué accompagnant cette sortie. Sur cet Aylesbury Boy, Dury convoque ainsi de son timbre buriné les fantômes et les démons croisés lors de son enfance passée non loin de cette cité du Buckinghamshire. Un spoken-word teinté d'un flegme quasi-spectral, mais contrebalancé par une basse pleine de groove et les chœurs pop imparables de JGreey. Ça promet.