Emily Loizeau rend "Le poids de l’Existence" un peu plus léger
Par Catherine Carette
Pour son cinquième album "Icare", enregistré en quarantaine, Emily Loizeau est allée se frotter à son rêve pour se nourrir de ce qui est beau.
Enregistrer en Angleterre avec le musicien, producteur, compagnon de route et d'albums de PJ Harvey, John Parish, Emily Loizeau en avait le désir depuis longtemps. C'est chose faite avec ce cinquième disque qu'elle produit elle-même. Et que de talentueux musiciens tel Csaba Palotaï à la guitare, Boris Boublil au synthé basse et à l’orgue Hammond, que l’on reconnait par ailleurs sur leurs propres projets et encore Sacha Toorop à la batterie ! Sur un clip d'Aude-Léa Rapin qui la plonge au milieu des ballons de l'enfance, la chanteuse se souvient de l'insouciance d'un monde qui nous semblait alors éternel :
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Cette chanson parle d’une sensation de perte (...) En ces temps si noirs, si inquiétants, il nous faut des mots lumineux, il nous faut peut-être aussi la légèreté d’un vertige. Emilie Loizeau
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Dérèglements climatiques sans précédents, crises démocratiques, économiques et sanitaires, tragédies liées aux migrations... l'album Icare est traversé par les contradictions de la société moderne. « le monde est comme un sablier sur le point de se retourner » chante aussi Emily, comme un cri pour se réapproprier notre mode d’existence et sa durabilité.
Se pourrait-il qu’un jour La beauté nous rassemble, nous emporte si haut qu’elle nous métamorphose ?
L'album Icare sort le 17 septembre
En concert :
le 24.09 au Cent Quatre à Paris
le 09.10 au Théâtre Georges Simenon de Rosny-sous-Bois
le 14.10 - Festival de Marne au Théâtre de Rungis