
Le quintet du saxophoniste ténor décloisonne les genres avec des invités comme Oxmo Puccino et Stéphane Belmondo sur l’album "Inner Songs".
Débarquant à Paris en 1995, dans les clubs de jazz de la rue des Lombards comme le Sunset ou le Duc avec les Volunteered Slaves (son groupe de jazz funk aux accents afrobeat et hip hop), Olivier Temime s’est vite fait remarquer, y compris auprès des musiciens américains de passage à Paris, comme Johnny Griffin ou Steve Grossman. Après un confinement qu’il mit à profit pour écrire 35 morceaux en 6 mois, voici Inner Songs, son premier album solo auto-produit, réalisé par le saxophoniste, compositeur et arrangeur Julien Lourau.
C'est dans le golfe du Morbihan au Péninsula Studio de Sarzeau qu'il a retrouvé ses amis Emmanuel Bex à l’orgue Hammond, Etienne Déconfin au piano, Arnold Moueza aux percussions, Samuel Hubert à la contrebasse et Antoine Paganotti à la batterie, avec qui il a gravé les douze pistes retenues dont ce premier single Dreamers will never die :
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Le disque s'ouvre sur une composition d'Olivier Temime qui met en lumière un discours de son modèle, le multi-instrumentiste aveugle Rahsaan Roland Kirk, mort en 1977, soufflant de Charles Mingus ou de Quincy Jones. Il se termine par Mama Tiger, un titre qu'il a envoyé à Oxmo Puccino en lui proposant le thème, soit une chanson sur l'éducation des femmes :
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Le saxophoniste ténor puise dans le Hard Bop, le Rythm and Blues et le Free pour explorer un jazz sans limites qu'il joue avec vélocité, fougue et lyrisme, à l'image de sa propre personnalité enjouée.
«Est-il possible de mélanger John Coltrane, Stevie Wonder, Oxmo Puccino et Duke Ellington? Avec Inner Songs, précise un communiqué. Olivier Temime le prouve et se fait l’héritier d’un Jazz cosmopolite, nourri des soubresauts de son époque, par essence métissé et puissant».
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En concert au New Morning à Paris le 20 juin 2023