Le producteur électronique se fait orchestre sur le poétique ‘Parabel’, premier extrait dévoilé de son prochain album attendu au printemps.
Superpoze a grandi. À l’approche de la trentaine, Gabriel Legeleux a dépassé depuis longtemps son statut de promesse vivifiante de la scène électronique hexagonale. Ancienne figure avec son ex comparse Fakear du vivier caennais du tournant des années 2010, ce garçon prolifique a depuis fait son chemin, installant sa griffe au fil de deux premiers albums solo remarqués et dessinant des paysages olympiens au sein d’un genre musical quelque peu fatigué par les beats.
Depuis la sortie de For We The Living en 2017, Superpoze s’était pourtant montré plus discret. Dans l’ombre, le Normand affirmait depuis lors sa stature de producteur en composant pour le cinéma et le théâtre mais aussi en passant, pour d’autres, derrière la console. Alex Baupain, DJ Pone mais aussi le rappeur Lomepal ont ainsi profité de ses intuitions ces dernières années, tandis qu’il retrouvait il y a peu un autre trublion électronique en la personne de Jacques pour quelques titres composés à quatre mains.
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Aujourd’hui, Superpoze annonce son retour avec la sortie d’un troisième album solo à la fin du mois de mars sur son label Combien Mille Records. Un disque d'une douzaine de compositions, bien plus instrumental que les précédents et où l’encore jeune musicien délaisse une partie de ses machines au profit de nombreuses cordes, percussions, et autre glockenspiel ou encore flûte traversière.
En témoigne ce Parabel mis en ligne aujourd’hui, un premier extrait dévoilé en guise de hors d’œuvre et qui fait la part belle à la mélancolie et à l’émotion des harmonies. Une longue échappée pleine de finesse et servie par un clip qui n’en manque pas non plus. Un kaléidoscope poétique réalisé par l’artiste Marc de Pierrefeu et qui conjugue mille reflets du cinéma à une musique qui elle aussi peut voir grand.
En concert : le 23 janvier à l' Hyper Weekend Festival (Paris)