Le trio expérimental parisien surgit de l’éclipse avec « Livity », premier extrait spectral d’un nouvel album attendu en octobre prochain.
Malgré tous les détours auxquels ils nous ont habitués, on ne les attendait certainement pas là. Que vient donc faire le Livity - un principe de religion rastafari - en nom de baptême du nouvel opus des sombres Zombie Zombie ? Un mystère de plus pour ce groupe passionnant qui a fondu depuis une dizaine d’années maintenant ses penchants électroniques dans la grande cuve de l’expérimentation et du psychédélisme. Etienne Jaumet et Cosmic Neman cultivent bel et bien une œuvre à part. Avec une poignée d'albums mais aussi - et surtout - moult projets connexes, ils se sont fait une spécialité des longues plages instrumentales et lancinantes, où le saxophone du premier (ex - The Married Monk) heurte la batterie du second (ex Hermane Düne) dans un nuage de synthétiseurs et de boucles exogènes.
Ces fans ultras du cinéaste John Carpenter (qui sort prochainement une anthologie) n’ont jamais caché leur appétence pour les ambiances cinématographiques les plus obscures. Après avoir signé deux bandes originales et plusieurs ciné-concerts, Zombie Zombie retrouve cette année le format album avec ce *Livity * attendu le 20 octobre prochain sur le label Versatile. 7 titres enregistrés l'hiver dernier en 7 jours seulement par Jaumet, Cosmic Néman, et Dr Schonberg, batteur habituel du groupe en live qui rejoint donc officiellement la formation.
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Alors qu'ils avaient confié leurs premiers disques aux bons soins du producteur Joakim, c’est l’excellent Nicolas Chaix alias I :Cube, un autre pilier de la famille Versatile, qui a pris le relai derrière la console pour ce projet qui ne manque pas de nervosité. Premier extrait dévoilé cette semaine, Livity est ainsi presque trance, un club cosmique où les ambiances captées dans la jungle laotienne pétillent sur près de 9 minutes au milieu de synthés entêtants. Un disque qui réserve bien d’autres surprises que le trio pourrait dévoiler dès ce weekend à Saint Jean de Luz sur la scène du huitième Baleapop.