Les cumbia cosmiques de Sonido Gallo Negro

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Les cumbia cosmiques de Sonido Gallo Negro

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Sonido Gallo Negro © Gerardo Tort
Sonido Gallo Negro © Gerardo Tort
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Le combo de Mexico City sort son troisième album "Mambo Cósmico" et enrichit sa cumbia psychédélique avec des sons cubains et africains.

Qu'elle débarque de Colombie, du Pérou ou du Mexique, quelle soit electro ou acoustique, la cumbia continue sa métamorphose et n'a pas fini de nous faire danser. Le combo Sonido Gallo Negro  nous vient de Mexico City et nous propose une fusion psychédélique de cumbia amazonienne, huayno, cumbia sonidera, boogaloo et chicha à coup de samples dingues, de guitare fuzz, orgue Farfisa, thérémine, güiro, trompette mariachi et bongo. Après Cumbia Salvaje  (2011) et Sendero Místico  (2014), le nonette revient le 6 avril avec l'album Mambo Cosmico  sur le label Glitterbeat. Sonido Gallo Negro a décidé d'enrichir un peu plus son cocktail détonant en y injectant quelques pas de danse de mambo, cha cha, porro et danzon.

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Mambo Cósmico est un collage musical, mais aussi culturel et historique. La formation y recherche un nouveau cosmos musical, inattendu, allant au-delà de ses influences mexicaines et latino-américaines bien rodées. Ces nouvelles cartes de navigation les emmènent au Moyen-Orient, en Afrique et dans le reste du monde hispanique. Comme leurs cousins colombiens les Meridian Brothers, Sonido Gallo Negro cultive autant la dérision que l'engagement politique ou le mysticisme dans un kaléidoscope halluciné de genres musicaux.

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Le combo reprend Tolú, un porro du musicien colombien des années 50, Lucho Bermúdez et ¿Quién Será?, un célèbre mambo du chef d’orchestre mexicain Pablo Beltrán Ruiz, ici transformé en une fureur psychédélique. Il rend hommage au maître du Cha Cha Cha Perez Prado sur La Foca Cha Cha Chá  ou à Gaspar Yanga sur* La Danza de los Diablos*, le seul guerrier mexicain d’origine africaine à avoir mené un soulèvement afro-mexicain. *Mambo Egipcio*, dinguerie psychédélique cubano-égyptienne, elle aussi en hommage au cubain Dámaso Pérez Prado, est le premier mambo à avoir été joué par le groupe.

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