"Les Égarés", l'union céleste de Sissoko, Segal, Parisien et Peirani

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"Les Égarés", l'union céleste de Sissoko, Segal, Parisien et Peirani

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Peirani - Cissoko - Parisien - Segal -
Peirani - Cissoko - Parisien - Segal -
- Claude Gassiant

Décollage immédiat vers l'horizon du divin quartet franco-malien avec le titre "Banja" extrait de leur premier album attendu le 31 mars.

Si l’on connait bien les binômes Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté, Vincent Peirani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone) de l’autre, l’histoire du quartet commence en 2021 au festival des Nuits de Fourvière à Lyon où le violoncelliste et compositeur réunit pour la première fois ses complices à fortes personnalités pour un concert unique. D'une évidence flagrante, la rencontre ne pouvait que se poursuivre. Et c'est le label Nø Førmat! qui grave leur enivrante voltige acoustique au dessus des continents. On écoute leur version de Banja, « une mélodie traditionnelle mandingue, que l'on joue jusqu'à l'aube », précise Ballake Sissoko :

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Lorsque ces "égarés" se rejoignent c’est pour s’imprégner les uns des autres et semer quelques graines magiques faisant surgir un tronc commun entre musiques traditionnelles, jazz, musique contemporaine ou d'avant-garde. Ici, pas d'ego superflu, pas de compromis non plus, mais un idéal de concorde. Ensemble, ils remontent à l’essence de la mélodie, la contourne, la déplace tout en regardant vers l’infini. Le violoncelliste souhaitait enregistrer à Bamako dans l'antre de son ami Ballaké mais c'est à Gap qu'ils ont expérimenté leur création.

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«Je n’ai jamais enregistré un disque dans une telle atmosphère, souligne Vincent Peirani. Aucun de nous n’a été dans la “perf”, si bien que la musique raconte beaucoup de choses sans jamais se la raconter. Aucun d’entre nous ne détenait la vérité : nous la trouvions ensemble. »

Dans une écoute confiante et apaisante, on aime ce vagabondage éclairé, la douceur qui s'en dégage, les improvisations fulgurantes et la très belle pochette de Benjamin Flao. « On marche sans savoir où l’on va, en se laissant aller au plaisir d’être paumé » dixit Vincent Segal.

En concert au Trianon à Paris le 26 avril

Club Jazzafip
1h 17