

Le 19 avril à 20h, C'est Magnifip ! met en lumière L.A. Woman, l'ultime et magnifique album des Doors.
*FIP explore un nouvel itinéraire et donne rendez-vous chaque mardi à 20h aux auditeurs pour une nouvelle échappée musicale. Une émission animée par Frédérique Labussière et réalisée par Massimo Bellini. La programmation musicale est signée René Hardiagon. *
Mardi 19 avril de 20h à 22h, **C'est Magnifip ! ** se penche sur la période du sixième et dernier vinyle studio des Doors : L.A. Woman , sorti en avril 1971. Du morceau L.A Woman à Riders on the storm, en passant par Newborn awakening (Jim Morrison), Hyacinth house, Rock me, American night (Jim Morrison), Horse attitude, Love her madly .... ne manquez pas cette ballade autour du groupe mythique.
Aux beaux jours de l’année 1965, Ray Manzarek vient de terminer son école de cinéma. Dans le quartier Venice Beach de Los Angeles, il retrouve par hazard Jim Morrison qu’il avait connu sur les bancs de l’Université. Ce dernier lui fredonne la mélodie qu’il a en tête pour son texte Moonlight Drive. Plus tard, Robbie Krieger et John Densmore se joignent à eux et c’est le début de la grande histoire des Doors.
Leur premier album sorti en janvier 1967 se nomme tout simplement : Les Doors et contient quelques tubes planétaires comme Break on through ou Light my fire :
Jim Morrison n’est alors plus la rock star sexy des débuts. Sa consommation de drogue, de bière et de cigarettes l’emmène vers l’enfer. Ses problèmes juridiques, notamment liés à des accusations d'obscénités, d'ivresse et d'exhibition publique, mettent à mal sa réputation et celle du groupe. Il n’est plus question de le mettre en figure de proue, le groupe a changé, d’où le titre du premier morceau « The Changeling » de cet album plus sombre.
Jimi Hendrix et
Janis Joplin sont morts il y a peu (18 septembre et 4 octobre 1970. L’humeur n’est pas à la fête pour l’enregistrement en studio qui s’étale de novembre 1970 à janvier 1971. Le groupe investit les Sunset Sound Studios de Los Angeles mais ça se passe mal avec leur producteur Paul Rothschild qui n’aime pas les morceaux et les qualifie de "musique pour cocktails". Le groupe enregistre finalement dans leur local de répétition sur Santa Monica Boulevard.
L’enregistrement se fait sur huit pistes au lieu de seize ce qui donne au groupe un son plus brut. C’est finalement l’ingénieur du son Bruce Botnick qui produira le disque.
Rejoints par le bassiste Jerry Scheff et le guitariste (rythmique) Marc Benno, ils mènent à bien les séances orientées plutôt blues-rock. La voix de Jim est plus grave, plus rauque. L.A Woman est une sorte de retour aux sources axé sur la facette rock du groupe. Le titre Riders on the storm rappelle d'ailleurs l’ambiance de The end tiré du 1er album.
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Peu après, Jim Morrison, qui risquait la prison aux Etats-Unis, se réfugie à Paris, la terre des poètes maudits, sur les traces de Rimbaud et Baudelaire. Le 3 juillet il est trouvé mort au fond de sa baignoire, dans son appartement parisien de la rue Beautreillis. Sa tombe est une des curiosités du cimetière du Père Lachaise.
Le documentaire Mr Mojo Risin' : The Story of L.A.* Woman* retrace la génèse de l'album L.A Woman, son enregistrement et l’état d’esprit qui animait le groupe à l’époque grâce aux ITV des membres restants du groupe, Ray Manzarek, Robbie Krieger et John Densmore, de leur manager, de l’ingénieur du son et producteur ect... Le film s’enrichit d’images filmées avec les Doors sur scène et en studio, des photos historiques et de quelques prises en studio.