Un concert exceptionnel enregistré en public et en son spatialisé au cœur du Musée Carnavalet à Paris.
Pour profiter pleinement de l'expérience binaurale : il est capital d'utiliser un casque branché à un volume suffisant, et en vérifiant bien le sens de chaque écouteur.
Prise de son et spatialisation live : Hervé Dejardin et Loïc Duros
Que sont les rêves, sinon d’authentiques dimensions parallèles ? De ces mondes éphémères auxquels chacun, un jour ou l’autre, se voit confronté, la littérature scientifique confesse aujourd’hui encore avoir bien des mystères à percer. Pour Jean-Baptiste de Laubier aka Para One, les songeries forment en tous cas aujourd’hui le miroir idéal d’un ambitieux projet dont son nouvel album est la première pièce. Huit ans après la sortie de son dernier long-format Passion, le producteur français aborde ainsi la quarantaine avec une aspiration nouvelle, celle de réintroduire de l’imaginaire et du fantasme dans une musique électronique dont il a contribué à écrire quelques jolies pages tricolores au début de ce siècle.
Alors, cette fois-ci, l’ex-comparse de TTC a choisi de parcourir le monde à la recherche de sonorités bien réelles au lieu de chercher à les fabriquer lui-même comme il l'a toujours fait jusqu'à présent. Avec Machines Of Loving Grace, le producteur parisien mêle donc pour la première fois des textures nées de ses machines avec des prises acoustiques glanées aux quatre coins de la planète. Percussions indonésiennes captées dans la jungle de Bali, rencontre à Sofia avec les voix irréelles du Mystère des Voix Bulgares, ou encore pèlerinage sur l’île japonaise de Sado, Para One a dévoilé en live et en son spatialisé dans l'écrin du Musée Carnavalet à Paris le travail de ses années passées à rechercher les musiques qui longtemps l’ont fait rêver.