Le leader du groupe punk Kagoule, Cai Burns, présente le premier album de son nouveau projet, une déambulation captivante dans un songwriting sombre et satirique porté par des orchestrations folk rock fantastiques.
Au milieu des années 2010, le trio d'ados originaires de Nottingham prenait le nom de Kagoule, bien décidé à bousculer la scène rock underground britannique avec leur punk littéraire inspiré par le son underground US des années 80, le folk anglais ou la science fiction. Trois ans après le deuxième album du groupe, Strange Entertainment, le chanteur et guitariste Cai Burns se lance en solo sous le nom de Blood Wizard et annonce la sortie de Western Spaghetti, attendu le 5 mars via Moshi Moshi Records.
Lorsque Burns a commencé à enregistrer avec Tom Towle au Random Recording Studio, il n'avait pas d'album en tête, mais seulement des fragments de chansons qui se sont assemblés lorsque le monde s'est arrêté au printemps pendant la pandémie. Sur les dix titres de son projet, Cai Burns surprend par le contraste saisissant des atmosphères et des textures sonores en mêlant sans cesse la douceur de ses mélodies folk acoustiques à l'énergie sombre de ses riffs rock en distorsion. Un travail d'arrangement et d'orchestration de haut vol à la hauteur de ses textes acérés, déclamés avec une espèce de distanciation langoureuse qui transforme le macabre en sourire.
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"Un jour, je voudrais ressembler à Dean Blunt, un autre jour, je voudrais ressembler à Bert Jansch. Le disque est une sorte de mélange de toutes les influences que j'ai eues pendant longtemps, mais que je n'ai jamais eu l'occasion de canaliser dans quelque chose." explique Cai Burns, Blood Wizzard