Dans le rétro : José Garcia

Le coup de promo

C'est aux côtés d'André Dussollier que José Garcia vous donne rendez-vous pour son film "Le Torrent". Ambiance pesante, histoire captivante. Quand la vie dérape, fait mal, mais doit continuer : pas de temps mort pour cette famille au bord de la rupture alors qu'une mère disparaît et que son mari devient, progressivement, le principal suspect. 

Un thriller haletant devant lequel on ne peut s'empêcher de se questionner sur notre réaction face à un tel événement.  

Dans cet épisode de l'émission "Dans le rétro" :  

"On fabrique des héros au cinéma. Dans la vie, il n'y en a pas tant que ça." 

"Notre éducation en France est mal foutue. Il faudrait réinventer une nouvelle manière d'apprendre, histoire de ne pas se retrouver à avaler des trucs bêtement."  

"C’est très difficile aujourd’hui d’être professeur, de garder la foi."

"La différence entre le cinéma et le téléphone, c'est qu'au cinéma vous levez la tête. Avec le téléphone, vous la baissez. Ce système a été créé pour nous lobotomiser tous, et combattre ce système va être de plus en plus difficile. […] Les gens se sont enfermés dans une prison et l'on ne sait pas qu'il y a des murs."

"C'est une grosse erreur d'avoir enlevé le Service Militaire. Je pense que c'est le seul endroit où tout le monde se mélangeait et se comprenait plus et mieux."

"On ne peut plus rire les uns des autres et les uns avec les autres."

"Mentir dans la vie c'est quelque chose qui adoucit les angles. […] Il faut mentir pour arranger le social." 

"Tous les corps de métiers, quand ils ont eu des femmes, se sont transformés. Il y a eu quelque chose de beaucoup plus humain. Il y a quelque chose de meilleur."

"Quand une société va bien, il y a beaucoup d'humour. En riant, on rit d'abord de nous-mêmes. De nos jours, on nous empêche de rire ensemble, ça c'est très douteux." 

"J'essaie de faire de chaque instant, un moment exceptionnel. C'est ça qui me remplit et qui fait que j'ai moins de douleurs."

"Je mets un peu de désinvolture dans ce monde qui est devenu trop sérieux, trop austère, trop violent."