Dans le rétro : Olivier Marchal

Olivier Marchal est l'invité de Déborah Grunwald sur France Bleu
Olivier Marchal est l'invité de Déborah Grunwald sur France Bleu  ©Radio France
Olivier Marchal est l'invité de Déborah Grunwald sur France Bleu ©Radio France
Olivier Marchal est l'invité de Déborah Grunwald sur France Bleu ©Radio France
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Flic reconverti dans le cinéma, notre invité de la semaine raconte la vie et sa violence. Ancré dans la réalité de notre société, il met en lumière dans ses films l'intégrité et la fragilité des hommes, leurs passions et leurs désillusions aussi. Olivier Marchal est l'invité de Déborah Grunwald.

Le coup de promo :

Deux ans après son dernier film, Olivier Marchal revient avec "Overdose". On y suit des narco-trafiquants, des infiltrés, des membres de la brigade criminelle. Violent, haletant, c’est à nouveau la réalité du terrain et la complexité de l’être l’humain qu'il met en scène :

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"Overdose" : film d’action percutant, polar nerveux et sous tension à découvrir sur Amazon Prime Video avec Sofia Essaïdi, Assaad Bouab, Alberto Amann, Nicolas Cazalé et Kool Shen.

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Dans cet épisode de l'émission "Dans le rétro" :

"Même dans le monde des voyous, il y avait des règles avant. Il n'y en a plus maintenant. Comme dans la vie, dans la société, il n'y a plus de civisme, d'éducation, de respect des anciens…"

"Je préfère la compagnie de certains anciens voyous, quand il n’y a pas eu de sang d’innocents versé, que celle de certaines personnes du cinéma."

"L’armure elle est fendue depuis que j’ai été flic. Elle ne se recollera jamais. Je suis un mec en morceau."

"Il y a un manque de vision et de compréhension de notre monde de la part de ceux qui sont censés assurer l'harmonie de notre société. Je pense qu'ils sont déconnectés."

"J'ai fait ce métier par vocation, par romantisme. Et en fait la société n'est pas du tout romantique. J'ai 4 enfants, je ne sais même pas comment ils font pour se marrer encore."

"C'est le cinéma qui nous a donné envie d'être flic, c'est pas la réalité. Je ne vois pas comment la réalité peut donner envie d'être flic."

"La foi en l'humanité, en tant que flic, on la perd très vite. La foi dans ce que font les flics pour aider les gens, ça, on la garde. J'ai un grand respect pour eux, je continue à les défendre." 

"On ne fait pas ce métier pour être raciste ou violent. On fait ce métier pour défendre, servir et protéger. Ce que certaines presses ou certains petits marquis disent ou font dans l'obscurité de leurs réseaux, c'est autre chose."

A propos de la Police : "Je sais que c'est une profession faite à 98% de gens magnifiques et honorables."

"La Mort me fout les jetons. Je suis en panique complète. C'est pour ça que je travaille sans arrêt"

"Il y a des gens qui ont le mal en eux."

"Le cinéma n'est pas responsable de la violence de la société. On sait qu'on est dans la fiction quand on voit un film. Les infos, les documentaires en sont beaucoup plus responsables.".

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