“Les têtes givrées” de Stéphane Cazes, un film qui contribue à sensibiliser sur le réchauffement climatique

Le film est à découvrir au cinéma à partir du 8 février
Le film est à découvrir au cinéma à partir du 8 février
Le film est à découvrir au cinéma à partir du 8 février
Le film est à découvrir au cinéma à partir du 8 février
Publicité

Et pour prolonger les valeurs défendues par le film, tout a été fait pour que le tournage soit respectueux de l’environnement, aussi peu énergivore que possible et que son empreinte carbone soit minimale. 

Au départ, Stéphane Cazes voulait mélanger plusieurs envies : faire un feel good movie, parler du réchauffement climatique, filmer la nature, faire un film sur le métier d’enseignant et tourner avec des ados.

La difficulté ? Trouver une manière cinématographique de traiter le réchauffement climatique, qui est lent et semble parfois invisible. C’est alors qu’avec sa co-scénariste Isabelle Fontaine, ils ont découvert des images extraordinaires des glaciers, qui les ont fascinés. Une nature somptueuse mais en train de disparaître.

Publicité

Et puis la réalité a rattrapé la fiction, certains glaciers sont désormais bâchés pour protéger des grottes de glaces ou des pistes de skis. En Italie, sur le glacier de Presena, c’est carrément sur une surface qui fait la taille de Paris ! Au même moment, Greta Thunberg et le mouvement des jeunes pour le climat arrivent dans l’espace médiatique.

Pour son film, Stéphane Cazes a fait le choix de tourner en France pour rappeler aux téléspectateurs que nous avons également des trésors à protéger chez nous. Direction donc la région de Chamonix !

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

L’histoire se déroule dans un collège situé au pied du Mont Blanc et où les élèves de SEGPA ne s’intéressent à rien. Pour les motiver et les faire rêver, Alain, leur professeur, organise une sortie surprenante et périlleuse dans les entrailles d’un glacier. Les adolescents découvrent alors un monde de glace d'une beauté à couper le souffle. Mais ils réalisent qu’avec le réchauffement climatique, si rien n’est fait, ce glacier comme beaucoup d’autres pourrait disparaitre. 
Contre l’avis de tous, mais entraînés par leur professeur, ils vont se lancer corps et âmes dans un projet fou : protéger le glacier et l’empêcher de fondre… Désormais plus rien ne pourra les arrêter, parce qu’il n’y a pas de planète B !

Un tournage écoresponsable

Toute l’équipe de production s’est mobilisée pour mettre en œuvre des actions concrètes destinées à limiter l’empreinte carbone.

Au total, la production a valorisé plus de 450 kg de biodéchets pour en faire du compost, réduit l’usage de plastique à usage unique, favorisé le réemploi et le recyclage d’éléments de décors, privilégié la consommation de produits locaux et éthiques, limité la consommation d’énergie et largement utilisé les déplacements en véhicules électriques ou en vélo.

Par ailleurs, la production a compensé l’empreinte carbone, limitée à un peu plus de 700 tonnes de CO2, en s’associant à Mountain Riders.

L'équipe