Influencé par les œuvres de Jean-Jacques Sempé, d'Hiroshige Utagawa, la poésie de François Villon, la soul de Marvin Gaye et l'art de Taroop & Glabel, David Prudhomme change de style et de technique à chacun de ses albums.
David Prudhomme passe par deux phases pour réaliser ses bandes dessinées. La phase de recherche du style et de la technique et la phase analytique où il réalise un dessin suggestif, simple et humoristique à la manière d'un croquis. A chaque début de projet il recherche le ton juste et la cohérence. Il travaille au crayon, à l'encre de chine, au pastel à la cire comme sur Sumographie (2019). Dans cet album, il passe du pluralisme à l'abstrait. Toutes les plastiques y sont réunies, le but étant de décaler le regard sur les a priori esthétiques. Les formats des cases sont également déformés. Le dessin conjugue à la fois le beau et le laid.
La mémoire familiale est aussi une thématique présente dans ses albums. L'oisiveraie (2019), traite avec humour et autodérision de son enfance à la campagne. Des souvenirs personnels sont mêlés à l'histoire d'un territoire dans le centre de la France. Il dessine avec minutie les visages et les expressions en appliquant un filtre caricatural. Pour sa prochaine parution Les bruits dans le ciel, David Prudhomme aborde la question de l'évolution d'un territoire mi-urbain, mi-campagnard.
Je pense la bande dessinée comme un collage. David Prudhomme
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Rencontre enregistrée en décembre 2020
David Prudhomme, dessinateur
Sonia Déchamps, journaliste
Retrouvez sur notre webmagazine Balises : " David Prudhomme en 5 BD" et " Dans la bulle de David Prudhomme"