
Nier une histoire pour arracher un peuple à ses racines est en première ligne des guerres, la culture doit donc être en première ligne de la construction de la paix. Le patrimoine est vecteur de communion, le préserver, le raconter est donc un acte de résistance face à la barbarie.
Destructions, dégradations et dispersions rythment le quotidien d’un patrimoine témoin d’une histoire et d’une mémoire. A l'occasion d'une soirée consacrée aux chrétiens d'Orient explorons les vertus de l’histoire, seul moyen d’apaiser les mémoires blessées et de vaincre l’oubli.
Sauver notre héritage, cela signifie sauver l'histoire du peuple, car un peuple sans histoire, sans patrimoine, est un peuple perdu, un peuple mort. P. Michael Najeeb, prêtre dominicain réfugié à Erbil, Kurdistan, in "Le Monde des religions"
Publicité
Comment guérir les mémoires meurtries pour construire l’avenir ?
Débat enregistré en novembre 2017.
Karima Berger, écrivain
Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient
Bernard Heyberger, historien
Msg Yousif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk, Irak.