"La neurobiologie végétale" est sujet à des controverses au sein de la communauté scientifique. Lors de cet entretien l'écologue Jacques Tassin pose différentes questions sur les stratégies d'adaptation, la sensibilité et la mémoire du monde végétal.
L'intelligence du monde végétal est étudiée dès les années vingt par Maurice Maeterlinck avec son ouvrage L'intelligence des fleurs (1929). Selon l'écrivain, les fleurs ont la capacité de conquérir l'espace grâce à un système de dissémination, de propulsion et d'aviation. Il prend l'exemple de l'orchidée qui excèle dans l'art de tromper les abeilles et les papillons avec son odeur, sa forme et sa couleur.
L'arbre n'est pas un individu mais une colonie. Francis Hallé
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Jacques Tassin parle de sensibilité chimique pour désigner les capacités du monde végétal à appréhender son environnement et ses variations. L'interaction des plantes avec l'atmosphère, les bactéries, les champignons, l'eau est appelé l'écologie végétale. Elle détermine les conditions d'existence du vivant. La collaboration entre les plantes et leur milieu est le fruit d'un cheminement évolutif. C'est une "évolution créatrice" au sens du philosophe Henri Bergson
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Retrouvez notre dossier " Qu'en pensent les plantes ?" sur notre webmagazine Balises
Rencontre enregistrée en mai 2019
Avec Jacques Tassin, écologue
Sébastien Gaudelus, bibliothécaire et programmateur au service du développement culturel de la Bibliothèque publique d'information