dans « Affaires étrangères » - samedi 21 décembre sur France Culture
**Christine Ockrent rencontre ** Aung San Suu Kyi, parlementaire et candidate à la prési dence birmane ** à l'occasion du Women's Forum à Rangoon; un entretien exclusif ** *diffusé dans « Affaires étrangères » **samedi 21 décembre à 12h45 sur France Culture sur le thème * « La Birmanie, Aung San Suu Kyi et l'apprentissage de la démocratie »Avec le politologue, Renaud Egreteau et l'anthropologue, Benedicte Brac de la Perrière. Longtemps l'icône de la presse occidentale, Aung San Suu Kyi est maintenant critiquée pour son mutisme vis-à-vis de violences anti-musulman dans son pays et son soutien à l'armée. Pour la 1re fois, elle s'en explique. Elle ne veut pas contribuer aux peurs et aux divisions interreligieuses. Déclaration de Auung San Suu Kyi : « * Je me suis élevée contre les tensions religieuses et ethniques. Par contre, je n'ai pas condamné tel ou tel groupe, tel ou tel parti. J'ai été critiqué récemment dans la presse birmane (...) pour ne pas avoir condamné suffisamment les musulmans et dans la presse internationale, j'ai été critiquée pour ne pas avoir critiqué les bouddhistes! Mais qu'est ce qu'il y aurait à gagner pour le pays en critiquant tel ou tel parti? Nous ne ferions qu'exacerber les angoisses. J'ai toujours dit que les tensions sont alimentées par l'angoisse et la haine. En fait la haine vient de la peur. (...) Je ne veux pas exacerber les craintes, les angoisses, les peurs, et je ne crois pas non plus en ce type de condamnation, qui ne va pas rassembler les gens. Nous disons toujours que le pilier de notre politique c'est la réconciliation nationale et je m'y tiendrai même s'il y en aura qui vont me critiquer, il y en a qui me critiquent parce que je ne condamne pas suffisamment l'armée, le régime militaire. » ** ► Un entretien à réécouter et podcaster sur franceculture.fr ** En partenariat avec **
