Le festival "Hors Pistes" au Centre Pompidou

Découvrez la 15e édition du festival, du 24 janvier au 9 février 2020 à Paris
Le festival Hors Pistes dédié chaque année à explorer les images en mouvement et rencontrer celles et ceux qui en font la matière de leur création, de leur pensée ou de leur écriture.
Du cinéma aux séries, des très longs aux très courts métrages : en salles, le festival Hors Pistes vous présente cette année :
- le cinéaste philippin Lav Diaz, dont les films élèvent l’histoire chaotique de son pays aux dimensions de l’épopée.
- Le scénariste David Simon dont les séries majeures (The Wire, Treme) retracent une autre histoire populaire des Etats-Unis.
- Le cinéaste ukrainien Sergueï Loznitsza.
- l’historien Patrick Boucheron scrutera la façon dont le peuple se tient aux frontières du visible.
- la journaliste Marie Richeux et la cinéaste Céline Sciamma, qui chaque jour feront le compte des images aimées, trahies, refusées ou disparues.
Dans les espaces ouverts du Forum -1, les photogrammes du prochain film du réalisateur Tariq Teguia marqueront silencieusement les clameurs du peuple algérien, ouvrant sur une exposition conçue comme un véritable bain de foules : foules interactives (installations de Samuel Bianchini ou Lorena Zilleruelo), foules d’incomptées insistant à se faire reconnaître dans les oeuvres féministes de Kate Cooper, ou hybrides et méconnaissables dans celles de Bertrand Dezoteux. Foules infographiées chez l’artiste turc Refik Anadol qui dresse une carte de l’espèce humaine à partir de nos data.
Hors Pistes donnera largement la parole aux observateurs du monde de la culture visuelle : “marathons”, séminaire ouvert aux chercheurs et au grand public.
Treize grandes voix du cinéma vont intervenir durant le festival parmi lesquels : Jeanne Balibar, Rebecca Zlotowski, et de la littérature : Chloé Delaume, Alain Damasio, des sciences humaines : Paul B. Preciado, Sandra Laugier, Emilie Hache… conviées à se mettre à l’écoute de “la leçon des images”.
Le festival se clôturera par l’invitation du collectif syrien Abounaddara dont les brefs films, diffusés chaque semaine en ligne au fil de la révolution, ont raconté le quotidien de vies se refusant au désastre.