Une journée avec les pionniers de la danse au XXème siècle au Théâtre de la Ville - Espace Cardin à Paris

Samedi 18 janvier de 15h à 17h40 en public au Théâtre de la Ville - Espace Cardin Paris 8ème

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Une journée avec les pionniers de la danse au XXe siècle : Isadora Duncan, Martha Graham, Merce Cunningham

A partir de leurs propres écrits, il sera tout à tour question de rupture avec la danse classique et ses contraintes avec Isadora Duncan. Sera évoqué ensuite une vie toute entière consacrée à la danse avec Martha Graham. La chorégraphe américaine, très influencée par la psychanalyse inventa un nouvel usage du corps. Les paroles de Merce Cunningham clôtureront cette journée pour évoquer un chorégraphe visionnaire avec qui la danse contemporaine naît de l'introduction du hasard dans la chorégraphie et rendu la danse complètement indépendante de la musique.

Musique : Nicolas Worms 

Choix des textes Pauline Thimonnier

Réalisation Christophe Hocké

15h-15H40 Ma Vie d'Isadora Duncan

Lecture d’extraits par Odja Llorca
« La danse, à mon avis, a pour but d’exprimer les sentiments les plus nobles et les plus profonds de l’âme humaine, ceux qui viennent d’Apollon, de Pan, de Bacchus et d’Aphrodite. Elle doit établir dans notre vie une harmonie chaleureuse et vivante ; et c’est lui faire injure que de voir seulement en elle un divertissement frivole ou agréable. »

16H-16H40 Mémoire de la danse de Martha Graham 

Lecture d’extraits par Sophie Daull
« L’essence de la danse me paraît être d’exprimer l’homme, le paysage de son âme. Chaque danse que j’exécute révèle, je l’espère, quelque chose sur moi ou sur ce qu’un être peut avoir de merveilleux. […] C’est le pouls éternel de la vie, le désir extrême. […] Chaque danse est une sorte de feuille de température, un cardiogramme. Le désir est une belle chose et c’est de lui, c’est du désir qu’est issue la danse. »

17H-17H40 Le Danseur et la Danse de Merce Cunningham (Entretiens avec Jacqueline Lesschaeve)

Lecture d’extraits par Geoffrey Carey et Florence Janas
« La nature de la danse est la tranquillité dans le mouvement, et le mouvement dans la tranquillité, comme la plante attend de grandir ou comme l'éclair reste suspendu dans l'air. Il n'y a pas de tranquillité sans mouvement, et aucun mouvement n'est exprimé totalement sans tranquillité. » (novembre 1992)