Groenland, travail et langues ocelles

Le film que nous tournerons au Groenland

D'abord il y a eu

Ils disaient ""Le film que nous tournerons au Groenland " débute au café le Lou Pascalou, à Paris, en compagnie de Thomas Blanchard, Thomas Scimeca et Sébastien Betbeder. C'est ici, dans le quartier de Ménilmontant, qu'ils se sont donnés rendez-vous pour imaginer à trois, le scénario d'un film à venir. Ce film qu'ils tourneront dans un an, au Groenland, à Kullorsuaq, reprendra les personnages d'INUPILUK, le moyen métrage qu'ils ont réalisé ensemble à Paris, l'an dernier. On y retrouvera Ole et Adam, les deux compères inuits et les 2 Thomas transportés dans ce village du bout du monde.

Enfin il y a le film avec une autre bande-annonce et ses critiques dithyrambiques.

"Thomas et Thomas sont deux idiots dans la grande tradition de cette figure en binôme, qui a déjà ses stupides lettres de noblesse. (…) Une expérience déjantée servie par des comédiens formidables." Libération

"Sous ses airs de comédie, scandée par la musique acidulée de Minizza, Le Voyage au Groenland dévoile peu à peu un film aux résonances profondes. Le sentiment d’humanité s’y élargit : autant entre les deux amis, qui repartiront plus adultes, entre un Thomas et son père, qui se sont découverts, qu’entre les deux visiteurs et les Inuits, qui se sont authentiquement rencontrés." Politis

"Le Voyage au Groenland est une comédie, une vraie, avec des séquences franchement hilarantes. Mais pour autant, Betbeder traite son sujet avec un sérieux et une exigence de naturaliste, d’ethnographe. Un Jean Rouch qui fait des blagues, diraient Thomas et Thomas." Bande à Part

Sommes nous tous des losers ?

Peut-on être défini par un métier dans un monde où ce mot tend à disparaître ?

Sommes nous tous des losers ou sommes-nous asservis à une économie qui nous demande d’être sans cesse plus performants, plus productifs, plus opérationnels ?

Et l’oisiveté, nous rendra-t-elle plus libres ?

Réponses par Léa Cohen

Hasse au brègue

Madame, Monsieur, chers amis,

Le premier volet de mon enquête sur la présence du signifiant dans la nature paraît chez P.O.L.

Mes langues ocelles, ce titre suppose quelque rapport avec les oiseaux (ucelli en italien).

Le chapitre 4 explique ça très clairement et simplement (une fois n'est pas coutume diront les habitués).

Le magazine Transfuge présentera et l'auteur et le bouquin dans son prochain numéro et sera sans aucun doute meilleur que moi dans cet exercice, d'autant que le rédacteur de ce portrait est Arnaud Viviant et le photographe Franck Ferville.

Jan de Weck l'a fait de son côté en me donnant le scénario d'une vidéo que j'ai réalisée et jouée avec Gabriel Milchberg et Marcell Szabó.

"La Hasse au brègue", le poème final de cet ouvrage, une épopée, a fait l'objet de trois radiophonies toujours disponibles à l'écoute sur france-culture :

En Finlande : La Hasse au Brègue (1) - Où le poète à cravate blanche se soumet aux grues (grus grus)

En Finlande : La Hasse au Brègue (2) - Où le poète à cravate blanche est soumis aux corbeaux (corvus corax)

En Finlande - La Hasse au Brègue (3)- où le poète à cravate blanche finit d'égarer son monde

Bonnes lectures, bonnes écoutes,

Salut et respect,

Dominique Meens.