
Après la guerre civile, les formes républicaines de la culture cinématographique espagnole trouvèrent, malgré tout, des voies de subsistance tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Cette conférence propose de réunir ces exils intérieur et extérieur en couvrant toute la période du conflit.
Une vision panoramique parcourant les plus célèbres films de l’exil (L’Espoir, André Malraux, 1939 ; En el balcón vacío, Jomí García Ascot, 1962 ; Viva la muerte, Fernando Arrabal, 1971) comme ceux qui cherchèrent après-guerre à évoquer discrètement en Espagne la deuxième République ou les conséquences psychiques de l’exil intérieur (Vida en sombras, Llorenç Llobet-Gràcia, 1948 ; Noventa minutos, Antonio del Amo, 1949).
Le soir sans soleil couchant et sans autre vie que celle du feu, comme si Madrid eût été portée par une planète morte, faisait de cette fin de journée un retour aux éléments. Tout ce qui était humain disparaissait dans la brume de novembre crevée d'obus et roussie de flammes. L’Espoir, André Malraux
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Une conférence enregistrée en octobre 2019, dans le cadre du cycle “¿Dónde esta el espíritu de la República?”.
José Luis Castro de Paz, historien du cinéma et professeur à l’Université de Saint-Jacques de Compostelle
Josetxo Cerdán, professeur à l’Université Carlos III de Madrid et directeur de la Filmoteca Española.