Jim Harrison : "On ne peut se décrire que par ce qu'on a écrit"

2006. Premier volet de la série "A voix nue" avec l'écrivain américain Jim Harrison, qui évoque son enfance mais aussi l'importance de l'oralité.
"Qu'est ce que le destin sans la densité de l'enfance ?" Jim Harrison cite souvent cette phrase de Rilke. Dans ce premier volet de l'émission "A voix nue" diffusée en juillet 2006 sur France Culture, l'écrivain américain raconte ses premières années dans le Michigan, où il est né en 1937 dans une famille marquée par la culture scandinave, taiseuse et austère, de la famille de sa mère, d'origine suédoise. Dans cet épisode, l'auteur évoque aussi son rapport à l'oralité.
"A voix nue" avec Jim Harrison 1/5 le 03/07/2006
25 min
Je n'aime pas les romans trop linéaires, qui vont de A à B puis de B à C et à D, E... A mon avis, c'est une conception fausse du temps. Dans notre vie, nous fonctionnons avec des millions voire des milliards de circuits neurologiques, et notre pensée est holographique, elle n'est pas linéaire. Pourquoi la prose serait-elle linéaire ?
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- "A voix nue" avec Jim Harrison 1/5
- Première diffusion le 03/07/2006
- Productrice : Clémence Boulouque