L’après Covid-19 : ne plus séparer santé et environnement

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L’après Covid-19 : ne plus séparer santé et environnement

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L'environnement, un des facteurs clé de notre santé
L'environnement, un des facteurs clé de notre santé
- Jean Perrin / Autun

Entretien. Selon l’OMS, "la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité". Et un des facteurs qui influence considérablement la santé humaine est l’environnement au sens large. Le regard du pédiatre Alain Grimfeld.

C’est un des enseignements majeurs du nouveau coronavirus : l’environnement, autrement dit tout ce qui nous entoure, a des effets directs sur l’organisme humain. La prise de conscience est lente en France dans ce domaine. Les pouvoirs publics peinent à établir et reconnaître ce lien étroit entre état de la santé et état de l’environnement, entre les pollutions environnementales créées par l’Homme et la dégradation de son état de santé. 

Des professionnels de santé, chercheur, écologue, biologiste, ingénieur, philosophe plaident pour que la crise actuelle conduisent les responsables politiques à mettre désormais en avant le domaine Santé et Environnement dans le programme de gouvernance d’un pays tel que le nôtre, en termes de démocratie sanitaire. Alain Grimfeld est l’un d’eux. Pédiatre, il fut de 2008 à 2012 Président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et préside actuellement le Comité de la prévention et de la précaution auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire. Il est à l'origine d'un appel collectif à retrouver à la fin de cet entretien. Entretien sur un ton souvent passionné.

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Prévenir plutôt que guérir

Vous parlez de la nécessité de construire une nouvelle politique sanitaire, économique, sociale et environnementale. Cette culture de la "Santé-environnement" consiste en quoi ?

Mettre en avant une politique, un programme de "Santé-environnement" quand nous sortirons du tunnel, c’est se rapprocher de la définition de la santé qu’en donne l’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS. C’est-à-dire qu’on ne parle pas seulement d’absence de maladie mais aussi d’accession au bien-être et d’épanouissement de la personne. 

Pour l’OMS, l’environnement est la clé d’une meilleure santé.

Tout à fait. Pour ce qui est de l’environnement de l’autre côté, ce n’est pas seulement l’environnement physique même si cela est très important. Mais pas seulement. La référence est l’initiative "one health", c’est-à-dire que si l'on veut la santé de l’espèce humaine, il faut aussi veiller à la santé de la faune et de la flore qui nous entourent. Cela a été largement prouvé. Il y a des milliers de publications maintenant là-dessus. La pandémie actuelle nous le montre bien. Si nous ne prévenons pas ce qui peut venir de manière bénéfique  heureusement, mais aussi nocive de l’environnement, on risque de porter atteinte à l’espèce humaine. C’est ce que j’appelle l’aspect physique avec aussi tout ce qui accompagne l’économie au plan physique. Mais il y a également les aspects psychologiques. L’environnement psychologique. Cela part de notre environnement familial, pour continuer vers le local, départemental, régional professionnel, etc. Ce n’est pas que, pour être un petit peu trivial, que la qualité de l’herbe sur les terrains de foot et le pépiement des oiseaux. Là, on retrouve les aspects économiques et sociaux. C’est-à-dire que pour être en bonne santé, pour accéder au bien-être et pour qu’une personne s’épanouisse, il faut qu’elle soit correctement logée, qu’elle ait du travail, qu’elle ait un accès aux loisirs, qu’elle puisse aussi de temps en temps ne rien faire, lire de la poésie, se détendre, etc. L’environnement, ce sont ces deux choses- là. Quand on allie le physique et le psychologique, et pas quand on considère l’un puis l’autre en silo, on se rend compte que l’un est dépendant de l’autre. Et encore une fois, il y a des milliers d’écrits sur le sujet.

L’une de vos premières préconisations pour élaborer une nouvelle politique sanitaire, économique, social et environnemental, est de construire un programme d’enseignement "Santé et environnement" dédié aux futurs médecins.

L'enseignement qui est prodigué en médecine ne donne quasiment aucune place, enfin ça commence un tout petit peu, à cette approche de "Santé-environnement". Il n’y a pas d’enseignement digne de ce nom. Qui ne soit pas optionnel, "si tu as du temps, tu verras c’est amusant, vas-y" 10 heures par an. Il faut un véritable enseignement sur "Santé et environnement". Cela consisterait à ne pas uniquement soigner les maladies, et on a l’exemple en ce moment dans les Ehpad. Soigner une maladie, c’est aussi s’occuper de la personne. On ne soigne pas une maladie : on soigne une personne qui est malade. Pour moi, c’est un abord fondamental pour les liens qui existent entre santé et environnement. Vous soignez une personne, vous êtes-vous renseignés sur la manière dont elle vit, a-t-elle suffisamment pour vivre, pour manger ? Est-elle seule, accompagnée, comment est-elle au sein de sa famille ? Voilà déjà un abord en ce qui concerne l’environnement. Mais cela ne suffit pas. Ensuite, dans quel lieu vit-elle, en ville, à la campagne ? Si oui, avez-vous dit à cette personne "Attention, quand vous travaillez dans votre jardin, en rentrant ensuite chez vous, regardez si vous n’avez pas une tique" ? Car cette tique peut vous transmettre la maladie de Lyme, etc. "C’est prendre soin de" aussi. Ce n’est pas seulement le "cure" mais le "care". Et le "care" appartient en plein au domaine "Santé-environnement". Ce n’est pas seulement soigner la maladie, encore une fois, c’est soigner la personne qui est malade. Et quand on s’adresse à une personne malade, il s’agit de médecine là, et bien on doit prendre en compte d’emblée, le milieu dans lequel elle vit.

"On ne pourra pas dans les facs de médecine faire comme si il ne s'était rien passé"

Concrètement, cela signifie quel enseignement aux médecins ou plus largement aux professionnels de santé ?

Projetons-nous en septembre prochain. Les étudiants en médecine reprennent le chemin des amphis. On ne pourra pas faire comme s'il ne s’était rien passé. Alors, nous allons prendre cet exemple pour vous montrer combien la santé humaine dont dépend tout le reste, je dis bien tout le reste, car quand on parle économie actuellement, c’est simple : on ne peut plus aller travailler, se transporter. Donc l’économie, elle n’est pas guidée par l’intelligence artificielle ou la robotique en ce moment. Si les femmes, les hommes ne sont pas là, l’économie s’écroule ! Reprenons cet exemple. Première leçon à partir de septembre : 

Alain Grimfeld : "On ne peut pas vivre isolément, comme si l'espèce humaine était complètement préservée de tout ce qui se passe autour de nous, et dans un deuxième temps, accessoirement, s'occuper de ce qui nous entoure !""

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Vous voyez ce que nous venons de vivre, vous savez qu’en 2003, il y a eu le SRAS. Vous savez le virus, qui était aussi un coronavirus, a été transmis par la civette. Ce n’est pas l’homme qui était porteur. En 2015, une autre épidémie a causé aussi beaucoup de troubles, elle s’est développée au Moyen-Orient et en Arabie saoudite, le vecteur était le chameau. Vous avez appris ça ?? Ce n’était pas l’homme. C’était le chameau. Vous savez que toutes les grippes saisonnières, chaque année, partent du porc en Chine. Vous savez cela ou vous ne le savez pas. Alors je vous l’enseigne. On ne peut pas vivre isolément comme si l’espèce humaine était totalement préservée de tout ce qui se passe autour d’elle et dans un deuxième temps, éventuellement, accessoirement, s’occuper de ce qui nous entoure. Oui, c’est sympa, c’est joli, c’est vert, c’est coloré... Non, non, non ! Retombez sur Terre, atterrissez là.

Si on continue ainsi, on va s’emplafonner, comme disent les ados, mais grave !

D'ailleurs, vous savez, un épidémiologiste de l’Institut Pasteur, Simon Cauchemez, nous a dit il y a quelques jours qu’il n’y aurait que 6% des Français immunisés contre le coronavirus actuel, le SARS-CoV-2. Si ça continue comme çà et qu’il y a une deuxième vague, avec tout ce qui se passe actuellement, vous imaginez le "collapse" comme disent les Anglo-Saxons ? L'effondrement qu’il va y avoir ? C’est dépendant de quoi cela ? Uniquement de l’espèce humaine : non ! Cela dépend de nos manières de vivre.

- Jean Perrin/ Autun

Penser un autre aménagement du territoire

Vous préconisez notamment de repenser l’aménagement territorial en tenant compte davantage des changements climatiques et des crises sanitaires possibles. Vous estimez que la densité urbaine doit être reconsidérée à l’aune des conséquences d’une pandémie mais sans pour autant procéder à un étalement urbain synonyme d’artificialisation des terres et de perte de biodiversité. Ce n’est pas simple… 

Parlons urbanisation. Plus ça va, et plus les gens, semble-t-il, s'urbanisent. En l’état actuel des choses, la préconisation qu’il peut y avoir est : "Sur une surface donnée, faites attention à ne pas densifier l’urbanisation car si vous prenez une barre HLM de 25 étages, la propagation d’un virus est galopante". D’un autre côté, des urbanistes compétents nous disent qu’il ne faut pas remplacer la densification en hauteur, par un aménagement urbain en largeur. Parce que vous allez dénaturer les sols, à vocation agricoles parfois, occupés par ces nouvelles constructions. Il y a là une réflexion à mener, sage, documentée et compétente. En ce qui concerne l’installation des usines, ce doit être la même réflexion. Celle qui doit conduire à ne pas sacrifier des terres agricoles, si possible une agriculture pas intensive mais raisonnée je le précise. En disant cela, je ne joue pas les écologistes écervelés. Partisans, sectaires. Ce n’est pas ça du tout. Je suis juste sensible aux relations qu’il y a entre la vie de l’espèce humaine et le reste du vivant. Tout simplement mais fermement. C’est calme, c’est serein, c’est raisonné et surtout, on débat, ON DÉBAT !

Ce ne sont pas des questions débattues en France ? 

Il s’agit de vraiment débattre pour prendre des décisions adaptées. Des décisions tout court. Pour le grand débat national, on a sollicité les quelque 30 000 communes en France. Qui sont elles-mêmes organisées à l’intérieur de départements et de régions. J’habite moi-même un petit village de Seine-et-Marne d’un peu plus de 2 500 habitants, le maire est parfaitement capable de mettre en place des débats sur "Santé-environnement" sur sa commune. J’en ai parlé 100 fois, 1 000 fois avec lui. J’attends. L’échelon territorial est absolument essentiel. Mais les observatoires régionaux de santé nous ont appris cela depuis belle lurette. Les problèmes de santé et d’environnement ne sont pas les mêmes dans le nord ou le sud, l’est ou l’ouest, au centre… On le sait depuis quelques années maintenant. Tout ce qui devrait être mis en place coût zéro euro ! Il s’agit de réorienter les préoccupations prioritaires des organismes qui sont déjà en place. Comme les organismes régionaux de santé. Et réorienter parmi leurs programmes prioritaires, ceux qui sont "santé-environnement". Et pas de manière accessoire. Tout existe. Les gens ne sont pas dupes d’un grand débat national complètement démago qui n’a servi à rien et ne reflète rien au final.

Consultez les citoyens et regagnez leur confiance

Comment voyez-vous cette implication citoyenne à un échelon territorial sur la thématique santé-environnement avec une approche de prévention et de précaution ?

On s’intéresse à la qualité des sols, des eaux, de l’air et aux radiations éventuellement avec le problème des ondes électromagnétiques et des lignes à hautes tensions. On prend une région donnée qui a ses propres caractéristiques dans ces 4 domaines. Consultation. Quelle est la problématique actuellement ? Est-ce qu’il y a des pollutions des sols ou des sites Seveso laissés en l’état, qui n’ont pas été traités. Il y a un nombre impressionnant de terrains qui n’ont pas été dépollués dans notre pays. 

Prenons ensuite la qualité des eaux : vous avez vu que l’on a retrouvé des traces "minimes" de Covid-19 dans l’eau non potable de Paris. Qu’est-ce que cela signifie en terme de dissémination ? Comment sont utilisées ces eaux non potables ? Vous-même, l’utilisez-vous dans votre jardin, en pulvérisation car en fonction de votre façon d’arroser, cela crée des aérosols ! Ce qu’il faudrait éviter en période de pandémie.  

Autre questionnement sur l’air. En fonction d’où l'on habite, la qualité de l’air n’est pas la même. Il est facile en ce moment de faire le lien entre baisse du trafic et qualité de l’air sauf à ne pas vouloir voir. Il y a une évidente influence de l’un sur l’autre. J’ai été auditionné sur ces liens santé-environnement au CESE (Conseil économique, social et environnemental) il y a quelques temps. Je me suis entendu dire à la fin "Monsieur Grimfeld, vous nous avez administré un électrochoc !". Ma réponse a été : "L’électrochoc, c’est moi qui viens de le prendre car je suis étonné que vous ne connaissiez pas les relations entre les perturbations environnementales et la survenue, l’entretien de maladies chroniques". 

Il faut distinguer avis scientifique et décision politique

Vous préconisez dans votre document post-crise Covid 19 d’envisager un autre modèle de communication en période de crise, un modèle qui puisse "assurer un respect de la déontologie et de l’éthique durant ces crises tout en distinguant clairement l’avis scientifique de la décision politique". Qu’entendez-vous par là ?

Que certains de mes collègues ont eu, concernant les masques ou les tests, des préconisations qui relèvent de l’idiotie ! En étant au service de je ne sais qui mais pas de la population ! La preuve : ils sont revenus, toute chose égale par ailleurs, sur beaucoup d’affirmations. On nous parle de guerre, alors parlons effort de guerre. En 14-18 et 39-45, l’effort de guerre s’est traduit par la fabrication du béton jusqu’à la fabrication des radars. Toute affaire cessante. Il ne faut pas nous raconter que l’on n’a pas les stocks. Toute affaire cessante, on se met à la fabrication des tests et à l’affinement de leurs pratiques et de leur interprétation. On tergiverse sur les marges d’erreur de ces tests. Résultat : on est complètement paralysés. Quand on est dans le brouillard, c’est pourtant mieux d’avoir un peu de phare pour s’éclairer que de rester dans le noir complet !  Et en ce qui concerne l’interprétation, mais on a des spécialistes de très hauts niveaux qui sont capables de faire le travail. Parce que pour l’instant, comme on ne sait pas faire mieux, il y a 30% de risque de "faux-négatifs". Ça va, on a compris ! Vous ne préférez pas avoir 70%  de "vrais-positifs" avec une sensibilité qui est près de 95% en ce qui concerne le repérage de la présence du virus, que de ne rien avoir du tout ?? Mais qu’est-ce que c’est que ce raisonnement ! 

Sur le rapport entre scientifiques et pouvoir, sans même parler du comité élyséen lié au coronavirus, ce n’est pas la peine de stigmatiser, à condition comme dit Edgar Morin, qu’on ne recommence pas comme pire qu’avant. L’avis scientifique aurait dû être : "Ecoutez, on n’a pas les stocks, ok, mais nous, notre avis, c’est tests pour tout le monde et masques pour tout le monde". Maintenant, çà c’est la science chimique, physique et la médecine. Vous, les politiques, il vous appartient en sciences humaines et sociales de prendre vos décisions et ce n’est pas une critique. Vous avez des données en sciences humaines et sociales que nous n’avons pas et dont nous n’avons pas les compétences nous chimistes, physiciens et médecins. Et ce n’est pas du mauvais esprit, un "débrouillez-vous". On ne peut pas mélanger les deux. On ne peut pas être juge et parti. Ce n’est pas possible. On ne peut pas au milieu du gué, dire "Ah bon, oui, on va s’arranger et puisque vous n’avez pas les stocks disponibles, on va dire que ce n’est pas utile". A propos de sortie de crise, de santé-environnement et de prévention-précaution, tout cela n’est pas audible.

Il faut un langage de vérité et de transparence en temps de crise ?

Mais exactement. Et ça veut dire quelque chose la transparence. Ce qui faut regagner tout de suite sans tarder pour que les gens comprennent les décisions qui sont prises, et les prescriptions qui sont données, c’est la confiance, regagner la confiance. En Corée du Sud, où l’on réussit à endiguer la pandémie, un des facteurs de réussite c’est la confiance du peuple vis-à-vis de son gouvernement. Pourquoi ? Parce que la population comprend les arguments qui sont fournis et deuxièmement, elle a été consultée et elle s’y retrouve. Ca ne descend pas du haut avec des idées géniales.  En France, on se demande qui a pris cette décision là, au nom de quoi, de qui. Quels sont les arguments. Même quand on n’ avait pas suffisamment de tests, on pouvait très bien dire « nous allons mettre le paquet sur la fabrication, la pratique et l’interprétation. Et voilà à qui nous allons les réserver en priorité et expliquer pourquoi. Et on en discute ». Pas 25 ans. Quand on sollicite et on mobilise une population, les gens sont capables de se mobiliser en une semaine. Des responsables politiques sont prêts à faire cela à tous les niveaux. Les maires sont prêts à accepter ce genre de tâches dans leurs communes. 

Notre résistance aux antibiotiques : future crise sanitaire ?

Vous dites qu'il y aura d’autres crises sanitaires et redoutez celle liée à la résistance aux antibiotiques.

Cela fait appel au principe de précaution. Et précaution et prévention ne sont pas deux choses séparées. C’est un continuum. En général, cela commence par la précaution. On suspecte de manière plausible. On n’est pas dans le fantasme, tel danger et tel risque. Par la suite, quelle probabilité de survenue du danger et puis on se dit, attention, on a eu déjà des exemples, on a des signaux, on a des clusters (foyers infectieux). Ne regardons pas comme ça, bouche bée, ce qui se passe, en attendant que la catastrophe nous tombe sur la tête. Mais prenons des mesures d’applications du principe de précaution. 

Qu’est-ce qui se passe pour la résistance aux antibiotiques ? On a balancé des tonnes d’antibiotiques dans la nature à travers les élevages ou l’aquaculture. Attention : je ne stigmatise pas du tout les élevages. Dans l’état actuel des choses, on sait que les bactéries, qui sont les premiers êtres vivants apparus sur Terre il y a 3,5 milliards d’années, ont des capacités d’adaptation extraordinaires. On apprend cela à l’école. S’il apparaît à un moment donné que quelque part, il y a une infection qui se met en place et qu’on n’a plus aucun antibiotique pour lutter contre, il y aura intérêt à mettre en place le principe de précaution. Il faudra d’abord circonscrire l’endroit où c’est apparu. Le mettre en confinement pour que cela ne s’étale pas. Il ne s’agit pas d’être dans le catastrophisme. A condition que l'on prenne les bonnes décisions. Santé-environnement, prévention, précaution : il va falloir apprendre. Tout le monde doit apprendre et mettre en application. Si tout le monde n’a pas compris cela après la pandémie que l’on vit, il y a vraiment des questions à se poser sur nos dirigeants, on va dire ça comme ça, gentiment.

- Jean Perrin/ Autun

A lire en complément : La post-crise Covid 19. Construction d’une nouvelle politique sanitaire, économique, sociale et environnementale. Texte dont Alain Grimfeld est à l'origine. Signé également par Régis Aubry, Bernadette Bensaude-Vincent, Dominique Bourg, Simon Fellous, Jean-Marie Fessler, Frédéric Keck, Albane Loiseau, Serge Morand et Dominique Thierry.

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