L'éthique de l'homme de lettres selon Diderot

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L'éthique de l'homme de lettres selon Diderot

Par
Denis Diderot
Denis Diderot
- Wikimedia Commons

L'athéisme est-il compatible avec la morale ? Cette question, Diderot se l'est posée tout au long de sa vie dans ses œuvres philosophiques, théâtrales et romanesques, ainsi que dans sa correspondance avec Sophie Volland.

Pendant longtemps, Diderot a cru pouvoir fonder une morale universelle sur des principes autres que religieux, mais il n'a jamais pu refouler la tentation du relativisme moral, la revendication de morales particulières, sinon l'absence de toute morale...

Le premier pas vers la philosophie, c'est l'incrédulité.

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Diderot avait une très haute idée de l'état d'homme de lettres. Conscient du moment historique auquel il appartenait, fidèle aux idéaux de la République des Lettres, et soucieux de donner le bon exemple à la tête de l'Encyclopédie, il a, au fils du temps, dans ses prises de position comme dans ses relations avec les éditeurs, les journalistes, notamment le directeur de L'Année littéraire (Élie Fréron), les autres hommes de lettres, les censeurs et le directeur de la librairie (Malesherbes), précisé ses principes. Le Neveu de Rameau  est sous-tendu par ces préoccupations, en particulier le souci de ne pas fragiliser le combat collectif pour la liberté d’expression. Ce faisant, Diderot a affirmé une véritable éthique de l'homme de lettres.

L'éthique de l'homme de lettres selon Diderot, par Franck Salaün

50 min

Une conférence enregistrée dans le cadre du colloque Les morales de Diderot en août 2020, sous la direction d’Odile Richard-Pauchet et Gerhardt Stenger.

Franck Salaün, professeur de littérature française à l'université Paul-Valéry Montpellier-3, directeur de la revue Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, et membre du Comité de publication des Œuvres complètes de Diderot (Paris, Hermann), il a publié plusieurs études sur les Lumières.

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