La start-up nation est-elle plus qu’un fantasme technologique ?
Par Mouton numérique"Start-up nation", la formule, prononcée par le Président Emmanuel Macron à l’été 2017, a fait couler beaucoup d’encre. Derrière cette punchline, la promesse d’un monde meilleur, à la pointe de la modernité : compétitivité, emploi, entrepreneuriat, innovation... Vraiment ?
En parallèle, les labels et les événements se sont multipliés : "French tech", "Viva Tech", "Tech for Good"... Les start ups ont envahi l’espace médiatique et jusqu’à notre vocabulaire, désormais emprunt de tous leurs anglicismes. Elles ont aussi cristallisé des conflits politiques, des visions du monde et les français eux-mêmes, à travers des mots parfois malheureux : "Ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien". A l’heure des Gilets Jaunes, peut-on dire que la Start-up nation a vraiment tenu ses promesses ? S’agissait-il d’une réelle innovation ou de la simple suite d’un projet économique déjà bien analysé ? La start-up nation est-elle plus qu'un fantasme technologique ?
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Une table ronde enregistrée en octobre 2019.
Antoine Gouritin, créateur d'histoires sonores et essayiste, auteur de Le startupisme, le fantasme technologique et économique de la start-up nation
Abeline Majorel, responsable des actions mutualisées d’incubation au sein de l’Institut Mines-Télécom, fondatrice de la start-up Chroniqu.es.