Zaatari, Tabanovce, Calais, Malakasa... Les traces des camps de réfugiés sont peu nombreuses. Les témoignages écrits et oraux des migrants sont les seules sources d'information pour les anthropologues et les historiens. Existent-ils d'autres formes de mémoires ? Comment sont-elles exploitées ?
Depuis 1920, les camps de réfugiés se sont multipliés de manière exponentielle dans les Balkans et au Proche-Orient. Protéiformes, ils évoluent et mutent en fonction du rythme d'arrivée et de départ des populations. L'aspect provisoire d'un camp complique sa conservation. Objets abandonnés sur place, productions artistiques, transmission générationnelle... Autant de sources que les anthropologues et les historiens utilisent pour mener un travail archéologique sur le long terme.
Les migrants portent la mémoire de la victime, du réfugié, de l'interné. Véronique Moulinié
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Une rencontre enregistrée en mars 2018.
Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, responsable du programme "Non-lieux de l'exil"
Clara Lecadet, anthropologue au CNRS
Glenda Andrade, doctorante à l'Université Paris 8
Julia Maspero, historienne à l'EHESS
Véronique Moulinié, anthropologue au CNRS.