Les diasporas arabes : atout ou handicap pour les pays d'origine ? Les cas algériens et palestiniens
Par Institut du monde arabe
Les diasporas sont souvent perçues comme des processus négatifs pour les pays de départ. Les exilés décident toujours de quitter leur pays dans l'espoir d'un avenir meilleur. Néanmoins, les liens que maintiennent désormais les diasporas avec leurs pays d'origine peuvent aussi s'avérer bénéfiques.
Les diasporas sont le plus souvent perçues comme des processus négatifs pour les pays de départ. En effet, les exilés décident toujours de quitter leur pays dans l'espoir d'un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs enfants, que ce soit pour des raisons politiques, religieuses ou économiques. C'est donc en grande majorité des hommes et des femmes jeunes, avec le plus souvent une certaine formation et ayant surtout l'audace et les moyens financiers grâce à l'aide familiale, de s'exiler. Autant de forces vives qui manqueront au pays d'origine. Néanmoins, les liens que maintiennent désormais les diasporas avec leurs pays d'origine peuvent aussi s'avérer bénéfiques. En premier lieu les aides financières régulières envoyées à la famille restée au pays, mais aussi les investissements réalisés par la diaspora dans de nouvelles entreprises. En revanche sur le plan politique la découverte positive d'une vie démocratique peut conduire la diaspora à soutenir des mouvements démocratiques peu appréciés des dirigeants autocrates.
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