Les images folles de l'invasion du Capitole par les partisans de Donald Trump

"Ce sera sauvage !" avait prévenu le président américain sur Twitter ce week-end. Les partisans du président sortant auront répondu présent, allant bien au-delà du simple baroud d'honneur. Les policiers ont été vite débordés lorsque plusieurs dizaines de milliers de manifestants trumpistes ont marché sur les pelouses et renversé les barrières métalliques pour s'emparer, mardi en début d’après-midi, du bâtiment du Congrès, interrompant la session qui devait proclamer la victoire de Joe Biden. Récit en images.

Les supporters du président républicain se rapprochent de plus en plus, jusqu'à investir les terrasses du Capitole.

Plusieurs de ces manifestants s'introduisent dans l'enceinte du Congrès, certains portant des drapeaux confédérés ou à l'effigie du mouvement QAnon.

L'arrivée des manifestants trumpistes vue depuis les fenêtres du Capitole avant leur entrée dans le bâtiment. 

Des partisans du président sortant font irruption dans le bâtiment et prennent possession des lieux, semant le chaos.

"Ils sont allés occuper le Congrès pour rappeler à tout le monde que le Congrès leur appartient, explique l'historien Romain Huret, invité des Matins de France Culture ce jeudi. Les manifestants sont entrés dans les bureaux, notamment celui de la speaker démocrate Nancy Pelosi, avec cette image tout à fait incroyable, où l'on voit un militant assis sur son fauteuil, "occupant symboliquement ce bureau pour rappeler que la démocratie n'appartient pas aux élus", analyse l'historien.

Des agents de police du Capitole pointent leurs armes après avoir bloqué l'accès à l'hémicycle de la Chambre des représentants.

Des élus sont évacués en urgence de l'hémicycle.

Des partisans du président sortant font irruption dans la salle du Sénat. L'un d'entre eux passe par le balcon. L'autre s'installe et prend une série de "selfies".

Pour l'ancien ministre des affaires étrangères français Hubert Védrine ce matin sur notre antenne, "la tache que représente ce qui s'est passé hier - imaginez n'importe où dans le monde, sauf à Washington - c'est ineffaçable."