
L’affermissement du pouvoir monarchique constitue l’un des principaux facteurs de transformation du droit en France à la Renaissance, en particulier par la promulgation croissante de lettres patentes, qui commencent à être mises sous presse à l’unité à la fin du XVe siècle.
Si l’initiative revient d’abord aux imprimeurs-libraires, les institutions monarchiques s’aperçoivent des bénéfices d’une telle reproduction et amorcent la régulation de ce marché par l’attribution de privilèges de librairie. La protection accordée à des imprimeurs-libraires choisis se double du contrôle d’une activité qui touche à une prérogative essentielle du roi : faire loi.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Avec Xavier Prévost, professeur d’histoire du droit à l’université de Bordeaux, et Patrick Arabeyre, professeur d’histoire du droit civil et du droit canonique à l'École.
Le 26 novembre 2018, à l'École des chartes.