Tour d'horizon des premières réactions chez nos voisins, en particulier européens. Certains considérant presque déjà Emmanuel Macron élu.
Les réactions à l'étranger au lendemain du premier tour de la présidentielle française sont déjà nombreuses. Il faut dire que ce scrutin était particulièrement observé en raison de son très fort enjeu européen.
En Europe
Soulagement immense à Bruxelles, dans les milieux européens, où quelques heures avant le vote on broyait du noir au vu de la stabilité des intentions de vote pour Marine Le Pen et de la percée de Jean-Luc Mélenchon. Correspondance de Quentin Dickinson :
Soulagement et satisfaction à Bruxelles
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Le président de la Commission européenne a justement félicité Emmanuel Macron "pour son résultat au premier tour". Et Jean-Claude Juncker lui souhaite "bon courage pour la suite".
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La chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini a, elle, écrit en français : "Voir les drapeaux de la France et de l'UE saluer le résultat d'Emmanuel Macron, c'est l'espoir et le futur de notre génération".
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Quant au négociateur en chef du Brexit pour l'UE, le Français Michel Barnier, il s'est lui aussi réjoui, mentionnant son vote à venir : "Patriote et européen, je ferai confiance le 7 mai à Emmanuel Macron. La France doit rester européenne !".
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En Allemagne
Le gouvernement allemand a lui aussi annoncé son soutien à M. Macron. "C'est bien que Emmanuel Macron ait eu du succès avec sa position pour une UE forte + une économie sociale de marché. Bonne chance pour les deux prochaines semaines", a écrit Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel.
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Angela Merkel avait reçu le candidat d'"En Marche" pendant la campagne électorale, comme elle avait accueilli les candidats de droite et de gauche, François Fillon et Benoît Hamon.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, le social-démocrate Sigmar Gabriel, s'est dit "sûr" que le centriste serait élu président, soulignant qu'il s'agissait du seul candidat vraiment pro européen.
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En Grande-Bretagne
George Osborne, ancien ministre conservateur des Finances et nouveau rédacteur en chef du quotidien Evening Standard, a félicité son "ami" Emmanuel Macron pour sa qualification pour le second tour, y voyant "la preuve que l'on peut gagner depuis le centre".
En Belgique
"Chaleureuses félicitations et tous mes vœux de succès pour un projet européen, optimiste et tourné vers l'avenir!", a tweeté le Premier ministre Charles Michel.
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En Italie
Pas de réaction du Premier ministrePaolo Gentiloni. Mais pour le ministre de l'Economie, Pier Carlo Padoan, sur l’antenne de CNBC, "C’est une bonne nouvelle que Macron ait remporté le premier tour (..) car il a un programme très fort en faveur de l’Europe et des marchés".
Au Danemark
Le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen s'est montré prudemment optimiste sur les chances de M. Macron dans un tweet: "Félicitations à Emmanuel Macron. Il faut encore attendre le scrutin final, mais l'Europe a besoin d'une France ouverte d'esprit et allant vers la réforme. Bonne chance !".
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A LIRE Quand les Français font leur révolution (Revue de presse internationale de Thomas Cluzel de ce lundi matin)
Aux Pays-Bas
Le député d'extrême droite Geert Wilders, allié de Marine Le Pen, a vu dans ce premier tour "une journée radieuse pour les patriotes en France et ailleurs qui veulent plus de souveraineté nationale, moins d'UE et d'immigration". "Je viens juste de lui envoyer mes sincères félicitations", a-t-il déclaré à l'agence de presse néerlandaise ANP. Et de voir déjà sur Twitter la victoire de la candidate du Front national.
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A ÉCOUTER Le commentaire de Peter Giesen, correspondant à Paris du quotidien néerlandais "De Volkskrant"
En Autriche
Le parti d'extrême droite autrichien FPÖ a célébré "un nouveau succès" pour "le printemps patriotique en Europe". "Les vieux partis de l'establishment et leurs représentants discrédités vont graduellement disparaître jusqu'à devenir insignifiants dans toute l'Europe", a espéré son président Heinz-Christian Strache.
En Russie
Pour beaucoup, Vladimir Poutine avait adoubé Marine Le Pen en la recevant au Kremlin fin mars. Un tête à tête de plus d'une heure. Claude Bruillot est notre correspondant permanent sur place. Son premier écho ce matin :
Pas encore de soutien direct de Vladimir Poutine depuis hier soir mais déjà de représentants de son parti "Russie unie"
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Mais ce lundi après-midi, le Kremlin a réfuté toute préférence pour Marine Le Pen qui prône un rapprochement avec Moscou. "Nous respectons le choix des Français. Nous sommes partisans de la mise en place de bonnes relations mutuellement bénéfiques" avec la France, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence publique Ria Novosti. Et d'ajouter : "Il est faux de dire que la Russie soutient plus ou moins l'un ou l'autre candidat. La Russie souhaite construire de bonnes relations avec ceux qui ont la même approche positive et qui estiment que les divergences doivent être résolues uniquement par la voie du dialogue en tenant compte des intérêts de chacun". M. Peskov a également de nouveau rejeté toute implication de Moscou dans des attaques informatiques visant le site de campagne d'Emmanuel Macron.
Mi-février, l'entourage du leader d'En Marche s'était interrogé sur ces attaques informatiques et dénoncé ce qu'il considérait comme la "propagande" de médias pro-Kremlin pour déstabiliser le candidat.
Aux États-Unis
Très peu de réactions pour l'instant, même si la presse américaine met en avant l'enjeu de cette élection. A New York, Charlotte Alix :
La presse américaine se fait l'écho du soulagement exprimé par certains dirigeants européens.
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Donald Trump s'était dit hier très intéressé par ce scrutin
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En Syrie
"Nous espérons un changement car la politique actuelle a jusqu'à présent consisté à soutenir les rebelles et le terrorisme", a affirmé lundi à Damas le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad. "Nous attendons avec impatience que la prochaine administration répare cette situation et qu'elle soit à la hauteur des attentes du peuple français", a ajouté le responsable syrien. Et de conclure que "l'armée, le gouvernement et les dirigeants syriens sont les véritables ennemis du terrorisme. Ce sont eux qui se battent de toutes leurs forces pour que le terrorisme n'atteigne pas la France, l'Europe et d'autres villes dans le monde". Emmanuel Macron a récemment déclaré qu'il fallait "construire la sortie" du président syrien. Quand Marine Le Pen a elle estimé que "dans le cadre de la politique du moindre mal, réaliste", il lui apparaissait que le maintien à la tête du pays de Bachar Al-Assad "était une solution bien plus rassurante" que l’Etat islamique.
Avec AFP