Musée de Portlligat : la maison surréaliste de Salvador Dalí

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Musée de Portlligat : la maison surréaliste de Salvador Dalí

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Salvador Dalí avec Miss Europe dans le salon d’été de sa maison de Portlligat, en août 1973.
Salvador Dalí avec Miss Europe dans le salon d’été de sa maison de Portlligat, en août 1973.
© Maxppp - BEP/ L'INDEPENDANT

L'origine des mondes culturels. D’abord un modeste refuge pour vivre son amour avec Gala, dans une baie isolée sur la Costa Brava, la villa iconique de Dalí est devenue la boîte magique de ses créations. De la maison labyrinthique jusqu'à la plage, en passant par les jardins, le maître y a laissé toutes ses obsessions.

C'est en Catalogne, au bord de la Méditerranée, dans une des baies de Cadaqués, que se niche la maison-musée de Salvador Dalí, sur le cap de Creus, le point le plus à l’Est de l’Espagne. 

D’une simple cabane acquise en 1930, le maître espagnol du surréalisme a fait un petit palais, un lieu de création et finalement aussi une de ses œuvres à part entière, en s’inspirant comme pour ses tableaux du paysage, des couleurs et de la lumière directement sur place. 

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"Je ne suis chez moi qu’en ce lieu. Ailleurs, je campe", déclarait Dalí. Et son empreinte se ressent encore aujourd’hui aussi bien à l’intérieur de sa maison, remplie d’objets hétéroclites, qu'à l’extérieur jusqu’à la plage. 

La maison de Portlligat est d’abord le fruit d'une histoire d’amour. Avec Gala, sa muse et compagne, l’excentrique inventeur des "montres molles" de la "beauté comestible" et de la "méthode paranoïa-critique" a voulu construire un refuge, un repli loin de Paris et de New York. 

Après la disparition de sa Madone de Portlligat en 1982 et jusqu’à sa propre mort sept ans plus tard, Dalí n’y remit plus jamais les pieds. 

Depuis la fin des années 90, le public peut visiter cet endroit magique et découvrir de près l’univers fantasmagorique d’un des plus grands peintres du XXe siècle. 

Une maison refuge

En 1930, Dalí n’a que 25 ans lorsqu’il décide de s’installer à Portlligat, avec la Russe Elena Ivanovna Diakonova, connue par tous sous le nom de Gala, qu’il vient un an plus tôt de ravir à son premier époux le poète Paul Eluard et à son amant, le peintre et sculpteur Max Ernst. 

Dalí est alors rejeté par son père, un notaire de Figueras libéral mais pas au point de supporter les provocations et blasphèmes de son fils ni une relation avec une femme divorcée et plus âgée, de 10 ans son aînée. 

Et s’il choisit la baie de Portlligat, c’est d'abord en souvenir de ses grandes vacances à proximité, dans une propriété familiale au village de Cadaqués, où son père avait fait passer pour message : "Il est hors de question que mon fils habite ici avec sa maîtresse !", raconte Nicolas Descharnes, ce spécialiste de Dalí dont le père Robert Descharnes a été le secrétaire et qui s’est rendu enfant à plusieurs reprises à Portlligat : 

Dalí, on peut le dire, a été forcé de s’installer là. Mais Portlligat est extrêmement calme le soir, j’ai pu en faire l’expérience. Vous avez une mer d’huile, vous avez l’impression que vous êtes hors du temps dans cette baie. Et en fin de journée, après avoir plaisanté - il existe beaucoup de photos qui le montre sur la plage - avec des pêcheurs qui rentrent tous ensuite à Cadaqués, Dalí se retrouve seul, vivant son amour avec Gala, face à ses obsessions, mais protégé, dans un endroit majestueux.

"Nous y vivons dans la solitude au rythme des pulsions cosmiques", lecture d'écrits de Dalí, sur France Culture, le 20 juin 2004.

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En s'installant à Portlligat en 1930, Dalí se coupe du monde extérieur pour vivre son amour avec Gala et ne fréquente alors que les pêcheurs à leur retour du travail.
En s'installant à Portlligat en 1930, Dalí se coupe du monde extérieur pour vivre son amour avec Gala et ne fréquente alors que les pêcheurs à leur retour du travail.
© Getty - Culture Club

Portlligat, nom catalan, signifie port lié, en référence au petit port sur place construit sur une baie fermée par des îles, à 2 km de Cadaqués. 

Dalí, peu fortuné à l’époque, commence par faire l’acquisition d’une cabane de pêcheur délabrée, au toit défoncé, grâce à la vente d’une toile La vieillesse de Guillaume Tell à son mécène le vicomte de Noailles et par les gains aussi de sa collaboration avec Luis Buñuel, en tant qu’acteur et scénariste, pour le film surréaliste chef d’oeuvre du 7e art Un chien andalou, affirme le peintre espagnol, son ancien proche collaborateur, Antoni Pitxot. 

"Les pêcheurs aidaient Dalí à faire de ses portes des peintures abstraites", raconte Antoni Pitxot, sur France Culture, le 12 mai 2000.

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Dans son autobiographie, La vie secrète de Salvador Dalí, le maître catalan évoque son projet de Portlligat : "Notre maisonnette devait se composer d'une pièce d'environ quatre mètres carrés censée servir de salle à manger, de chambre, d'atelier et de vestibule. On montait quelques marches et, sur un palier, s'ouvraient trois portes qui communiquaient avec une douche, des WC et une cuisine où l'on pouvait à peine bouger. Je la voulais très petite. Plus petite elle serait, plus intra-utérine elle semblerait."

La maison-musée de Dalí dans la baie de Portlligat en juin 2009.
La maison-musée de Dalí dans la baie de Portlligat en juin 2009.
© Maxppp - Roland Holschneider

Une maison en cascade 

La maison s’est construite ensuite par petits bouts, de manière tentaculaire, explique Nicolas Descharnes : 

Dalí et Gala ont tout de suite fait des rénovations, en ajoutant un étage dans la première cabane, avant de racheter progressivement les autres maisonnettes de pêcheurs avoisinantes, dans lesquels des étages et des escaliers ont également été mis en place. De 1930 jusqu’au milieu des années 70, ils vont sans cesse transformer, améliorer la maison, mais par étapes, avec des pauses pendant la guerre d’Espagne et jusqu’en 1948, pendant leur expatriation aux Etats-Unis.  

Portlligat en 3 temps, de gauche à droite : avec des sacs de ciment dans les années 30 pour le premier étage supplémentaire, avant la construction de l'atelier en 1950 (sur le toit où se trouvent les ouvriers), et enfin quand la chambre est achevée.
Portlligat en 3 temps, de gauche à droite : avec des sacs de ciment dans les années 30 pour le premier étage supplémentaire, avant la construction de l'atelier en 1950 (sur le toit où se trouvent les ouvriers), et enfin quand la chambre est achevée.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

À partir de 1949, le couple revient vivre en Catalogne sous la dictature franquiste, Dalí n'ayant jamais caché sa sympathie pour le Caudillo, jusqu'à déclarer dans un entretien au journal Le Monde que c’est un être merveilleux...

"Franco a offert Portlligat à Dalí", assure le photographe Brassaï, sur France Culture, le 18 janvier 1979.

25 sec

La fondation Gala-Salvador Dalí qui assure la gestion du site précise qu’à partir justement de 1949, trois maisonnettes de plus viennent s'ajouter à l'ensemble. L’atelier définitif est achevé au printemps 1950. En 1951, la cuisine étant pratiquement terminée, la chambre est construite au-dessus de la bibliothèque, puis, en 1952, c'est au tour des autres espaces de service d'être aménagée. En 1954, prend fin la construction du pigeonnier et, l'année suivante, le couple achète la maisonnette du cadran solaire, qui est conservée en l'état jusqu'à l'actuel réaménagement et sa reconversion en consigne de la maison-musée. 

En cascade face à la baie : les toits, le pigeonnier et les œufs emblématiques de la maison de Dali, à Portlligat, en octobre 1966.
En cascade face à la baie : les toits, le pigeonnier et les œufs emblématiques de la maison de Dali, à Portlligat, en octobre 1966.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Toutes les anciennes baraques de pêcheurs fixées sur des rochers ne sont pas au même niveau et tombent en cascade, jusqu’à la plage. 

Dalí définissait sa maison "comme une véritable structure biologique qui grandit par bourgeons. À chaque nouvel élan de notre vie correspond une nouvelle cellule, une nouvelle pièce".

Le couple a aussi aménagé les jardins et ce qu’il a appelé la Voie Lactée, un chemin parallèle à la mer courant le long de la propriété au pied de l’oliveraie et blanchie à la chaux comme l’ensemble des bâtiments quasiment tous les ans. 

Dernière grande réalisation dans la maison de Portlligat, cette fameuse piscine qui deviendra le centre de la vie sociale des Dalí dans les années 70.
Dernière grande réalisation dans la maison de Portlligat, cette fameuse piscine qui deviendra le centre de la vie sociale des Dalí dans les années 70.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Et à l’extérieur encore, ajoute Nicolas Descharnes : 

Les derniers travaux ont été entrepris pour le patio dallé en ardoise et sur lequel Dalí, en s’inspirant de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, a créé un bassin en forme de phallus ! Et puis il agglutinait dans ce patio tout un tas d’objet liés à ses créations : un bonhomme Michelin, un serpent géant en tissu que la sœur de Brigitte Bardot lui avait offert... 

Dalí enlaçant “le serpent en tissu” créé par Mijanou Bardot, la sœur cadette de BB, au bord de la piscine de son salon d’été, à Portlligat, le 24 octobre 1973.
Dalí enlaçant “le serpent en tissu” créé par Mijanou Bardot, la sœur cadette de BB, au bord de la piscine de son salon d’été, à Portlligat, le 24 octobre 1973.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Certains éléments, ceux qui ne pouvaient pas tenir à l’extérieur, ont depuis été retirés. Et il y a eu d’autres changements. Certaines cabanes de pêcheurs dans lesquels je dormais quand je venais avec mon père ont notamment été ouvertes, agrandies, pour faire une boutique.

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Une maison pour la création jour et nuit 

Dalí, dans 50 secrets magiques, publié en 1948, se présente ainsi : " À 6 ans, je voulais être Napoléon, et je ne le fus pas. A 15 ans, je voulais être Dalí et je le fus. A 25 ans, je voulais devenir le peintre le plus sensationnel du monde et j'y suis arrivé. A 35 ans, je voulais assurer ma vie par le succès et j'y suis parvenu. Maintenant, à 45 ans, je veux peindre un chef-d'œuvre et sauver l'art moderne du chaos et de la paresse. J'y parviendrai !"

En symbiose avec la baie de Portlligat, Dalí peint le tableau “Déesse prenant appui sur son coude”, en 1960.
En symbiose avec la baie de Portlligat, Dalí peint le tableau “Déesse prenant appui sur son coude”, en 1960.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Et il ne s’accorde lors de ses séjours à Portlligat que de brèves siestes, en pratiquant le “somme avec une clé”, pour reposer ses bras après avoir passé de nombreuses heures avec un pinceau dans la main. 

Nicolas Descharnes confirme que Dalí était un bourreau de travail : 

C’est vrai, mon père me l’a toujours dit, et même lors de ses déplacements, il se constituait un atelier, pour continuer à peindre. Il ne faut pas oublier que Dali avait mis en place un cycle : l’été à Portlligat, l’automne à Paris, l’hiver à New York, le printemps à Paris et retour à Portlligat en été, parce qu’il avait besoin de changer de lieu pour se renouveler et pour rencontrer des personnalités. Mon père s’occupait des contacts et des entrevues. 

Dalí reçoit à Portlligat des invités prestigieux, de Walt Disney à Marcel Duchamp, en passant par la reine Elisabeth de Belgique et le roi Humbert de Savoie, avant d’ouvrir sa maison à des soirées festives, dans les années 70. 

Dalí et Gala reçoivent à Portlligat de nombreuses personnalités, comme la reine Sofia et le roi d’Espagne Juan Carlos, le 15 août 1981.
Dalí et Gala reçoivent à Portlligat de nombreuses personnalités, comme la reine Sofia et le roi d’Espagne Juan Carlos, le 15 août 1981.
© Maxppp - EFE / Newscom

Et quand il commence à faire de très grandes toiles, à partir de 1948, il modifie son principal atelier, pour disposer d’une trappe qui lui permet de les descendre au sous-sol et d’un échafaudage de métal, actionné par un interrupteur, pour hisser ou abaisser les tableaux et les ajuster aussi à son pinceau. 

A Portlligat, le maître surréaliste réalise La bataille de Tétouan (1962), L'apothéose du dollar (1965), avant de signer, au début des années 70, l'oeuvre stéréoscopique Dali de dos peignant Gala de dos éternisée par six cornées virtuelles provisoirement réfléchies par six vrais miroirs

Dalí avec Gala le 1er janvier 1950 devant “La Madone de Portlligat”, tableau représentant à la fois la muse du peintre et la baie source de son inspiration.
Dalí avec Gala le 1er janvier 1950 devant “La Madone de Portlligat”, tableau représentant à la fois la muse du peintre et la baie source de son inspiration.
© Maxppp - ZUMIPRESS

Et dès ses premiers travaux, dans son atelier largement ouvert sur la mer, il représente le paysage de la baie, sa plage, ses rochers, en arrière-plan de ses tableaux La Madone de Portlligat (1950), et Le Christ de saint Jean de la Croix (1951). 

Témoignages de l'importance formatrice du paysage pour Dalí, dans "Une vie, une oeuvre", sur France Culture, le 13 juin 1996.

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Salvador Dalí affirmait : 

Portlligat est le lieu des réalisations. C'est l'endroit parfait pour mon travail. Tout se ligue pour qu'il en soit ainsi : le temps s'écoule plus lentement et chaque heure à la dimension adéquate. Il y règne une tranquillité géologique : c'est un cas planétaire unique.

La maison de Portlligat servira aussi de toile de fond au tournage en 1966 du film Autoportrait mou de Salvador Dalí. Une coproduction franco-américaine pour la télévision réalisée par Jean‑Christophe Averty. Le documentaire mêlé d'happening et d'art vidéo et dont le titre fait référence à la toile Autoportrait mou avec du lard grillé (1941) se concentre sur le processus créatif de Dalí_._

Le Vestibule de l'ours, point d’entrée de la structure labyrinthique de la maison de Dalí, en octobre 1959
Le Vestibule de l'ours, point d’entrée de la structure labyrinthique de la maison de Dalí, en octobre 1959
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Une maison-musée pour rentrer dans l’univers de Dalí 

A l’entrée, un impressionnant ours polaire accueille les visiteurs qui peuvent explorer ensuite les multiples coins et recoins, les nombreuses petites pièces aux murs blancs parsemés d’objets hétéroclites, dans l’assemblage de maisonnettes reliées par un dédale de couloirs, sur un peu plus de 500 m2. 

Bustes, corbeille à pain, céramiques, oursins, cygne empaillé, portraits de moustachus célèbres... font partie des multiples objets accumulés.

"Les moustaches de Dalí", au coeur de la visite à Portlligat d'Armand Lanoux, pour la radio publique Inter-Variétés le 8 janvier 1964.

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La grande villa blanche aux tuiles ocres et couvertes d’énormes œufs en plâtre, ouverte au public depuis 1997, est une structure labyrinthique, une succession d'espaces, dans lesquels on entre et on sort par d'étroits corridors et de petits dénivelés. 

Pour les groupes de huit personnes maximum, qui pénètrent dans la maison à 10 minutes d'intervalle, direction l’atelier pour la découverte de reliques des séances de travail : une maquette de la structure de l'atome d'hydrogène, un bonnet de David Crockett, un ballon de football américain, un chevalet, un repose-bras...

Et dans la chambre à coucher, il y a toujours ce miroir accroché dans une inclinaison qui permettait à Dalí de voir le lever du soleil, sans quitter son lit. 

La baie de Portlligat est omniprésente dans l’œuvre comme dans la maison de Dalí.
La baie de Portlligat est omniprésente dans l’œuvre comme dans la maison de Dalí.
© Maxppp - EFE/Newscom

Tous les espaces possèdent des ouvertures, aux formes et proportions différentes, encadrant le même paysage omniprésent dans l'œuvre du maître catalan, la baie de Portlligat. 

Rentrer dans cette maison, rentrer dans cette œuvre vivante et exubérante, revient à entrer dans la tête de Dalí, pour Nicolas Descharnes : 

Je pense même qu’il l’a fait à dessein, qu’il a créé cette maison cerveau, en s’inspirant du roman Locus Solus de Raymond Roussel, dans lequel un savant fou dans sa villa réalise les tableaux vivants de toutes ces obsessions.

Dalí et Gala en 1962 dans le salon de l’œuf. Au centre, toute parole prononcée devient écho, en se répercutant sur les parois de la coupole.
Dalí et Gala en 1962 dans le salon de l’œuf. Au centre, toute parole prononcée devient écho, en se répercutant sur les parois de la coupole.
- Courtesy photo Robert Descharnes / © Descharnes & Descharnes sarl 2020

Entrer dans cette maison, c’est aussi entrer dans l’intimité du couple Dalí-Gala, dans leur logis devenu confortable et chaleureux, au fil du temps, avec des tapis, des revêtements de velours, des meubles anciens, des fleurs séchées... 

Nicolas Descharnes se souvient notamment des immortelles : 

Ces petites fleurs jaunes que Gala ramassaient, qu’elle faisait sécher, avant de les placer en guirlandes en haut des fenêtres. Cela donnait une odeur très particulière, mélangée avec celle de la mer. Il m’est arrivé, lors d’expertises sur Dalí, de sentir le papier et de reconnaître cette odeur, en me disant : ok, cette étude vient bien de Portlligat ! 

La maison-musée de Dalí accueille chaque année plus de 120 000 personnes. 

Et depuis août 2009, un espace supplémentaire est accessible, près de l'oliveraie, une construction circulaire destinée à la réalisation de sculptures et à des performances.  

Le bâtiment circulaire devant le pigeonnier, ouvert au public depuis quelques années, servait à Dalí d’atelier annexe pour ses sculptures et performances.
Le bâtiment circulaire devant le pigeonnier, ouvert au public depuis quelques années, servait à Dalí d’atelier annexe pour ses sculptures et performances.
© Maxppp - Robin Townsend

Dans cet atelier annexe, Dalí utilisait les lucarnes de verre pour peindre les pieds vu de dessous, comme ceux que l'on peut voir sur le plafond du Palais du vent, au théâtre-musée de Figueras. 

Le public peut aussi découvrir une autre facétie de Dalí à l'extérieur de la tour.  

Des récipients de terre cuite encastrés et percés d'orifices se mettent à siffler lorsque les vents s'y engouffrent.

Les Nuits de France Culture
40 min