Non, l’esclavage n’est pas mort

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Non, l’esclavage n’est pas mort

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Non l’esclavage moderne n'est pas mort
Non l’esclavage moderne n'est pas mort
© Getty - DimaChe

La traite des êtres humains, ou l’esclavage moderne pour oser le terme, est une activité qui reste extrêmement lucrative. En 2017, elle a fait l’objet d’une prise de conscience mondiale, ce fléau étant chiffré à 41 millions de victimes selon l’Organisation Internationale du Travail...

Le critère déterminant n’est pas la couleur de la peau, ni l’origine ethnique mais la vulnérabilité qui permet une emprise totale sur une personne. Aucun pays n’est épargné. En France, cette nouvelle servitude se retrouve dans l’esclavage domestique, les ateliers clandestins, la mendicité et la prostitution forcées...

Depuis sa création, en 1994, le CCEM (Comité Contre l’Esclavage Moderne) a accompagné plus de 650 personnes dans plus de 277 procès. Détection des abus, protection des victimes, aide juridique, poursuites devant les tribunaux, campagnes de sensibilisation et d’information sont au coeur de son action.

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Une conférence enregistrée en novembre 2018.

David Desgranges, avocat au Barreau de Paris et président du Comité Contre l’Esclavage Moderne (CCEM) depuis 2015. Il en est membre depuis 1997 et défend des victimes suivies par le CCEM.

La Bulle économique
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