Aujourd'hui le cinéma : épisode 5/5 du podcast Paul Vecchiali, la fantaisie et la mélancolie

Paul Vecchiali au Festival de Locarno en 2014 à l'occasion de la projection de son film  'Nuits blanches sur la jetée'
Paul Vecchiali au Festival de Locarno en 2014 à l'occasion de la projection de son film  'Nuits blanches sur la jetée' ©Getty
Paul Vecchiali au Festival de Locarno en 2014 à l'occasion de la projection de son film 'Nuits blanches sur la jetée' ©Getty
Paul Vecchiali au Festival de Locarno en 2014 à l'occasion de la projection de son film 'Nuits blanches sur la jetée' ©Getty
Publicité

Dans ce cinquième et dernier volet d'entretien, le réalisateur Paul Vecchiali évoque son rapport au cinéma français, celui d'aujourd'hui et celui des années 1930 qu'il adore, et le renouveau que connaît aujourd'hui son cinéma depuis la sortie en 2014 de "Nuits blanches sur la jetée".

Avec

Le cinéaste français Paul Vecchiali est mort mercredi 18 janvier 2023 à l’âge de 92 ans. Polytechnicien de formation, cet artiste multiple, également écrivain et producteur, était né à Ajaccio en 1930. Figure du cinéma frondeur, il est l’auteur d’une cinquantaine de films dont une trentaine de longs-métrages parmi lesquels Femmes femmes (1974) ou Rosa la Rose fille publique (1986). Paul Vecchiali était aussi un grand cinéphile, ancien compagnon de la Nouvelle vague et collaborateur aux Cahiers du Cinéma.

En 2016, il avait accordé un long entretien à Lucile Commeaux à l'occasion de cette série d'A voix nue.

Publicité

Paul Vecchiali a réalisé depuis le début des années soixante des dizaines de films pour le cinéma et la télévision, certains connus comme Femmes Femmes qui est un film culte pour beaucoup, ou Rosa la Rose fille publique. D'autres moins connus, L'Etrangleur, Change pas de main, méritent qu'on les revoie. A quatre-vingt six ans, il continue sa route singulière dans le paysage du cinéma français, il aime toujours autant Danielle Darrieux, les actrices, sa mère, la Méditerranée, la littérature. Il n'aime pas le système poussiéreux du cinéma français, le politiquement correct, la critique, il regrette certaines trahisons, mais sans amertume.

Hors-champs
44 min