Baru (1/5)

France Culture
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BARU
BARU
© Radio France

BARU ©Radio France

Par Tewfik Hakem; réalisation Dominique Briffaut. Avec la collaboration de Claire Poinsignon et de la Bibliothèque centrale de Radio France.

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En une vingtaine de bandes dessinées et trente ans de carrière, Hervé Barulea, dit Baru , n’a cessé de raconter le monde ouvrier, sa culture populaire d’enfant d’immigrés italiens, sa solidarité avec les prolétaires. Baru débute en 1982 dans la revue Pilote avec des récits complets. En1985, il obtient l'Alfred du meilleur premier album en langue française au festival d'Angoulême pour le premier tome de sa série Quéquette blues . Plus de dix ans plus tard, il est à nouveau récompensé au festival d'Angoulême 1996 avec l'Alph-Art du meilleur album pour L'Autoroute du soleil . En janvier 2010, Baru reçoit le Grand Prix du festival d’Angoulême consacrant l’ensemble de son œuvre et en conséquence préside le Jury de l’édition suivante, celle de 2011. C'est à cette occasion que A Voix nue retrace le parcours de Baru, auteur engagé.

  1. Retour à Alger

De 1970 à 1972, Baru a vécu à Alger en tant que coopérant technique chargé de former des professeurs d’éducation physique. 40 ans plus tard, il revient dans la capitale algérienne invité en tant qu’auteur de bande dessinée et se souvient que c’est dans cette ville qu'il a pris la décision de son changement de cap. C’est aussi à Alger que Baru a vécu ses premières désillusions à propos de l’utopie socialiste telle que l'a prônée L’URSS.

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