Depuis plus de 35 ans, l’oeuvre chorégraphique de Maguy Marin s’est imposée comme majeure et incontournable sur la scène mondiale. Refusant les étiquettes, la chorégraphe est une tête chercheuse, elle ouvre la danse à toutes les grammaires de l’art, vocale, verbale, musicale et plastique.
- Maguy Marin chorégraphe
Par Nedjma Bouakra. Réalisation : Laurent Paulré. Prise de son : Jord Robert. Attachée de production : Claire Poinsignon.
48 créations et une autre à venir en 40 ans de carrière, un fil tissé et continu d’expérimentation. Maguy Marin est restée au cœur de la cité, en capillarité avec le monde et ses affects.
Du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne, à la banlieue de Lyon, le nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette jusqu’au retour à la vie natale Toulouse, Maguy Marin se déplace et avec elle, sa compagnie.
Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires. La recherche est partout. ll faut juste du temps et un lieu pour faire "surgir ces forces diagonales résistantes à l’oubli", phrase d’Hanna Arendt que Maguy Marin aime citer.
Aujourd’hui à Ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon, la compagnie s’enracine pour gagner en liberté. Cet espace se veut laboratoire et ouvert à différentes disciplines, "avec toujours, au centre, ce qui crée le commun, qui n’appartient à aucun, mais dans lequel chacun reconnaît une part de lui-même : l’art".
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