Metteur en scène, Pierre-William Glenn exalte la moto, mais aussi bien Johnny Hallyday, pour un film présenté cette année à Cannes Classics. Par ailleurs, il joue un rôle clé au Festival de Cannes pour assurer la qualité des projections.
- Pierre-William Glenn Directeur de la photographie
Pierre-William Glenn supervise le travail des 70 projectionnistes au Festival de Cannes avec la répétition technique à partir de minuit en présence des réalisateurs.
Certains sont reconnaissants (surtout les américains), d’autres moins coopératifs malgré le travail accompli. Il évoque les changements apportés par le numérique dans la réalisation et la projection .
Réalisateur, il débute avec Le Cheval de fer (1975), filme sur la moto qu’il pratique comme les arts martiaux, bonnes formations pour le métier physique de cadreur. Son dernier film, Le Silence de Johnny (2019) est un bel éloge du comédien Hallyday qu’il dirigea dans Terminus (1987).
Pierre-William Glenn a été cadreur et chef opérateur de réalisateurs marquants (Truffaut, Rivette, Tavernier, Corneau, Pialat, Fuller, Losey, Lelouch ), réalisateur de films lui-même, ancien président de l’association française des directeurs de la photo (ASC) qu’il a fondée, président d’honneur de la CST (Commission supérieure technique) et en charge des projections au festival de Cannes, co-directeur du département Image de la Femis.
LIENS
- Sa filmographie sur le site de l’AFC, Association Française des directeurs de la photographie Cinématographique, qu’il a présidée de 1997 à 2000.
- Le procédé support de caméra Steadicam. Conférence de Noël Very avec Pierre-William Glenn à voir sur Canal-U.tv.
- Portrait de groupe avec enfants et motocyclettes, interview filmée de Pierre-William Glenn (2009) à propos de son film sur Clint Eastwood. Vidéo en ligne sur Allo ciné.
- Une utopie qui ne s’est pas imposée : Pierre-William Glenn revient sur Mai 68, cinquante ans après. Vidéo en ligne sur le site du CNC.
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