Fille de pasteur dans l’Arkansas : épisode 1/5 du podcast Barbara Hendricks, une cantatrice engagée

Barbara Hendricks au Royal Concertgebouw, Amsterdam, Pays-Bas, 1992.

Barbara Hendricks au Royal Concertgebouw, Amsterdam, Pays-Bas, 1992. ©Getty - Frans Schellekens/Redferns

Série « Barbara Hendricks, une cantatrice engagée »

Épisode 1/5 : Fille de pasteur dans l’Arkansas

Lundi 6 janvier 2020

Barbara Hendricks au Royal Concertgebouw, Amsterdam, Pays-Bas, 1992. ©Getty - Frans Schellekens/Redferns

Cette fille de pasteur, victime dans les années 50 de la ségrégation raciale aux Etats-Unis, n’a toute sa vie, cessé de faire de la musique un instrument de réconciliation entre les hommes.

Avec

Barbara Hendricks Chanteuse lyrique américaine naturalisée suédoise (Stephens, Arkansas, 1948 - )

Plus de 14 millions d’albums vendus dans le monde, des milliers de concerts, opéras et récitals avec les plus grands chefs, Barbara Hendricks aura, depuis plus de 40 ans, interprété aussi bien Mozart, Schubert et Mahler que Poulenc, Gershwin ou Duke Ellington.

Repérée dès son plus jeune âge, elle aura pourtant longtemps hésité entre une carrière de mathématicienne et celle de cantatrice. Choisissant finalement le chant, elle fera le choix d’interpréter aussi bien le classique, le sacré que le jazz ou le négro-spiritual.

La musique par ses vibrations a la force de dépasser le cerveau et entrer directement dans le cœur du public. Barbara Hendricks

Tout en consacrant toujours une importante partie de son temps au sort des plus démunis dans le monde comme ambassadrice de bonne volonté au Haut-commissariat des réfugiés.

Cette peur, c'était comme vivre avec une maladie ... Pour la première fois, j'ai réalisé que quelqu'un pouvait me haïr juste à cause de la couleur de ma peau. Jusque là, j'avais été vraiment protégée. Là j'ai compris cette peur que j'avais parfois. Barbara Hendricks

Une série d'entretiens proposée par Jean-Michel Djian, réalisée par Jean-Christophe Francis. Attachée de production : Daphné Abgrall. Prise de son Yves Lehors.