

Dans ce quatrième épisode, Alain Duhamel retrace les relations privilégiées qui l’ont uni à plusieurs présidents et les rapports entre pouvoir et journalisme.
- Alain Duhamel Journaliste, éditorialiste et écrivain
À l'occasion de la publication de ses mémoires, Journal d’un observateur aux éditions de l'Observatoire, Alain Duhamel revient sur son parcours.
Il fut l’éditorialiste le plus craint des hommes politiques et l’emblème d’une génération de journalistes omniprésents et touche-à-tout, dont le visage, la voix et la plume ont de tous temps accompagné le public.
Alain Duhamel fut proche de François Mitterrand durant ses deux mandats présidentiels.
En 1995 démarre une nouvelle campagne présidentielle, une page se tourne, quelles conséquences cela a-t-il eu sur son travail de journaliste et d’observateur ?
Quelles relations se sont installées entre Alain Duhamel et les successeurs de François Mitterrand ?
Jacques Chirac et sa bande de copains
Nous n’avons jamais été intimes avec Jacques Chirac, toujours sur la réserve. Nous n’avions pas les mêmes conceptions politiques ni même dans les types de rapports entre journalistes et politiques, Jacques Chirac, lui, ce qu’il voulait, c’était avoir une bande de copains ! Moi je n’ai jamais tutoyé un homme politique... Il faut un quant à soi et fonctionner avec des règles bien précises !
Alain Duhamel
Qu’est-ce qu’un éditorialiste ?
On fait forcément des chroniques personnalisées quand on est éditorialiste... L'éditorialiste n’est pas quelqu’un qui compte simplement les points, il donne son avis. Certains donnent leur avis de façon polémique, certains le font de façon réfléchie, certains considèrent qu’ils appartiennent à une famille politique, d’autres non, c’est en tout cas ma théorie, je dis ce que je sais, ce que je comprends et ce que je veux faire comprendre et voilà, c’est très particulier comme exercice !
Alain Duhamel
Le chiraquisme et l’immobilité
Après la réélection de Jacques Chirac, c’est le moment de ma vie où j’ai été le plus frustré comme citoyen et comme éditorialiste. Il n’avait pas d’opposition devant lui, il avait les mains libres comme aucun président ne les a eues depuis le début de la Vème République. C’est devenu un président somnolent... C’était la société française qui était malade et il fallait la soigner et le médecin s’est mué en observateur !
Alain Duhamel
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