"Il faut toujours avoir de l'humour dans la vie, sinon on perd les pédales." : épisode • 5/5 du podcast Jacqueline Duhême ou l'enfance de l'art

Jacqueline Duhême en 2008.
Jacqueline Duhême en 2008. - Sylvain Stricanne via Flickr
Jacqueline Duhême en 2008. - Sylvain Stricanne via Flickr
Jacqueline Duhême en 2008. - Sylvain Stricanne via Flickr
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Cinquième et dernier entretien avec Jacqueline Duhême qui revient sur son amitié avec Jacqueline Kennedy puis évoque son désir de toujours apprendre et recommencer, comme lors de sa découverte de la tapisserie. Elle aime travailler inlassablement, comme le lui avait appris Matisse dans son atelier.

Avec

Pour cet ultime entretien d'"A voix nue", Jacqueline Duhême raconte sa rencontre avec Jacqueline Kennedy lors de son voyage officiel à Paris en 1961 alors qu'elle travaillait pour le magazine Elle. Sous le charme de ses dessins, le couple l'invite à la Maison Blanche et une amitié naît entre les deux femmes, "ça a été vraiment très sympa, chaleureux". Elle va suivre alors la Première Dame dans ses voyages en Inde et au Pakistan pour un journal américain et reçoit le Prix du graphisme à New York.

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Une autre corde à son arc dont parle Jacqueline Duhême, il s'agit de la tapisserie, une technique artisanale que l'illustratrice a appris et pratiqué avec beaucoup de bonheur. Elle a travaillé à Aubusson pendant deux ans et a particulièrement apprécié l'aspect immense des œuvres, "c'est tout à fait autre chose que les petits pinceaux de trois poils", s'amuse -t-elle.

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J'ai retrouvé un peu l'ambiance de chez Matisse quand je travaillais sur les découpages pour les papiers des vitraux, pour toutes les choses murales. J'aimais parce que tout d'un coup, c'était grand et tu as l'impression que tu rentres dans ta création, dans ce que tu fais. Et c'est tout à fait différent comme impression.

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Son dernier livre, Une vie en crobards, est entièrement écrit à la main en écriture cursive. Elle raconte que c'est Henri Matisse qui lui conseillait de faire des pages d'écriture, ce que lui-même faisait pour s'entraîner car "l'écriture c'est une forme de dessin" et il "s'exerçait à dessiner les lettres", il disait que "c'était une discipline pour la main".

Par Aline Pailler. Réalisation : Anne-Pascale Desvignes. Attachée de production : Claire Poinsignon.

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