L’apprentissage du cinéma : épisode 1/5 du podcast Claude Zidi, une vie à l’ombre du cinéma

Le réalisateur et scénariste Claude Zidi, chez lui, en 1980, à Paris, France
Le réalisateur et scénariste Claude Zidi, chez lui, en 1980, à Paris, France  ©Getty - Philippe Le Tellier
Le réalisateur et scénariste Claude Zidi, chez lui, en 1980, à Paris, France ©Getty - Philippe Le Tellier
Le réalisateur et scénariste Claude Zidi, chez lui, en 1980, à Paris, France ©Getty - Philippe Le Tellier
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De Claude Zidi nous connaissons les succès signés de son nom, mais il fut aussi pendant 15 ans un infatigable technicien au service de certains des plus grands réalisateurs du 20ème siècle. Retour sur les classes d’un cadreur devenu réalisateur.

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D’emblée, Claude Zidi nous le dit : dès l’adolescence, le cinéma fut toute sa vie. A cette époque, le futur réalisateur passe alors plus de temps dans les salles obscures du quartier Latin que sur les bancs du Lycée Henri IV ou il est inscrit. Une passion dévorante qui le mène rapidement à se poser la question de son avenir et à pousser les portes de Vaugirard, ancêtre de la prestigieuse École Louis Lumière.  A l’orée des années 50, l’institution forme déjà de sérieux techniciens, permettant au jeune homme de se retrouver rapidement sur les tournages de certains des plus grands films de l’époque, de « La baie des anges » au « Jour le plus long. » 

Je suis devenu caméraman avec Chabrol. Il m'a fait confiance. Il donnait le minimum d'indications. Il ne voulait pas trop parler du plan qu'il allait faire. Il fallait le découvrir avec lui. 

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Des expériences qui le font côtoyer autant de légendes du cinéma français qu’international, Audrey Hepburn, Gene Kelly et John Wayne en tête. Une parenthèse enchantée qui sera interrompue par la grande Histoire, quand le service militaire l’amène à être mobilisé Allemagne, au Maroc puis en Algérie. Une coupure qu’il vivra à l’image du reste de sa vie : « comme une grande aventure. »  

Un jour est arrivé la feuille de route, un 23 décembre. Partir en Allemagne. J'aurais préféré Tahiti ! C'était formidable car je fuyais noël…

On se retrouve à la frontière du Maroc et de l'Algérie. On monte la garde. On ne voit rien. C'est "Le Désert des Tartares". On attend, on attend ce qui se passe et on attend qu'il se passe quelque chose. 

Une série d’entretiens proposée par Jean-Christophe Brianchon, réalisée par Julie Beressi. Prise de son : Gilles Gallinaro. Attachée de production Daphné Abgrall. Coordination : Sandrine Treiner.

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Bibliographie