L’écriture comme une consolation : épisode 4/5 du podcast François Sureau, écrivain et avocat

François Sureau
François Sureau - Francesca Mantovani /éditions Gallimard
François Sureau - Francesca Mantovani /éditions Gallimard
François Sureau - Francesca Mantovani /éditions Gallimard
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François Sureau est notamment l’auteur de " L’Infortune " (Grand prix du roman de l’Académie française en 1990) et de " La Chanson de Passavant "(Gallimard, 2005).

Avec

Il cherche en écrivant " une consolation qui rende le monde plus habitable qu’il ne l’est ".  Pour ses livres, l’écrivain ne parle pas de fil directeur, mais de thèmes récurrents : le choix moral, la solitude de l’homme dans l’Histoire, le changement, la volonté d’écarter les apparences de la comédie sociale. On parle ensemble du  Chemin des morts  (Gallimard, 2013) d’ Inigo  (Gallimard, 2010) sur Ignace de Loyola et de Charles de Foucauld avec «Je ne pense plus voyager » (Gallimard, 2016). François Sureau se dit persuadé qu’on fait de la bonne littérature avec de la morale.  « Les grandes œuvres ont toujours des moments où l’on sourit et des moments où l’homme se confronte à la question du bien. Notre destinée sur la terre est un chemin vers le bien. » Dans L’Obéissance et Le Chemin des morts, il raconte « l’aventure d’hommes à demi innocents dans un monde à demi coupable. » François Sureau avoue avoir été avide d’honneurs et jure qu’il n’est pas intéressé par l’Académie française.  L’écrivain parle de son prochain projet chez Gallimard :  il suit le cours de la scène,  de la source jusqu’à l’embouchure, en parlant de tout ce qu’il aime en France.  Dans notre société, il s’insurge contre la révélation permanente de tout.  " La transparence est en train de faire de nous des zombies "

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