L’entreprise, une affaire de famille : épisode 1/5 du podcast Laurence Parisot

Laurence Parisot à l'Assemblée Générale du MEDEF en 2009
Laurence Parisot à l'Assemblée Générale du MEDEF en 2009 - MEDEF
Laurence Parisot à l'Assemblée Générale du MEDEF en 2009 - MEDEF
Laurence Parisot à l'Assemblée Générale du MEDEF en 2009 - MEDEF
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Laurence Parisot est d’abord une cheffe d’entreprise. Présidente de l’IFOP et du MEDEF, elle s’est toutefois forgée un regard acéré sur les rouages de l’opinion, du syndicalisme et de la politique. Un regard et une conviction libérale.

Avec

Par Raphaël Bourgois. Réalisation Marie-Laure Ciboulet. Attachée de production : Claire Poinsignon.

Tout dans le parcours de Laurence Parisot montre qu’elle est avant tout une libérale, dans tous les sens du terme : économique, politique et sociétal.

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Héritière, elle est élevée dans un milieu d’hommes au sein de l’entreprise Parisot. Sa maison d’enfance est littéralement au cœur de l’usine de meubles, comme une incarnation de ce capitalisme familial qui a si longtemps dominé l’économie française. Des origines qui vont la marquer mais dont elle va aussi savoir s’affranchir. D’abord par ses études et la passion pour les Sciences politiques, le travail intellectuel et Paris.

Par l’engagement professionnel ensuite, entreprendre est une évidence pour Laurence Parisot qui peut très tôt, à même pas 30 ans et avec l’aide financière de son père, prendre le contrôle de l’Institut de sondage Ifop. Dernière étape dans le parcours d’émancipation de celle qui se revendique volontiers féministe, devenir une figure politique incontournable en prenant la tête pendant 8 ans du syndicat patronal, le MEDEF.

A chaque fois il s’agit de tout bousculer, de renverser l’ordre établit, de dépasser les conservatismes et d’être fidèle à une citation de René Char qui sert de devise aux Parisot : "Les vrais, les purs bâtisseurs haïssent la léthargie des forteresses".

Tout commence donc à Saint-Loup-sur-Semouse en Haute-Saône. Laurence Parisot tombe dans l’entreprise toute petite et sera marquée à vie par cette enfance dans un petit village où elle est "la fille du patron". Aucune envie pourtant d’intégrer l’entreprise familiale, elle part faire des études de droit à Nancy puis de sciences politiques à Sciences Po. Elève atypique, l’Equipe sous le bras plutôt que le Monde, elle se rapproche d’Alain Lancelot qui dirige le CEVIPOF. Premiers pas dans la découverte des sondages et de la mesure de l’opinion.

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