Le ciel d’une nuit d’été au Canada : épisode 1/5 du podcast Hubert Reeves

L'astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves pose avant de jouer "Cosmophonies" avec l'Ensemble Calliopée lors du festival de musique classique "Folle Journée de Nantes", le 5 février 2016.
L'astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves pose avant de jouer "Cosmophonies" avec l'Ensemble Calliopée lors du festival de musique classique "Folle Journée de Nantes", le 5 février 2016. ©AFP - Loïc Venance
L'astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves pose avant de jouer "Cosmophonies" avec l'Ensemble Calliopée lors du festival de musique classique "Folle Journée de Nantes", le 5 février 2016. ©AFP - Loïc Venance
L'astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves pose avant de jouer "Cosmophonies" avec l'Ensemble Calliopée lors du festival de musique classique "Folle Journée de Nantes", le 5 février 2016. ©AFP - Loïc Venance
Publicité

Né dans le Canada catholique et puritain d’après-guerre, le jeune Hubert Reeves trouve des espaces de rêve dans les ciels d’été lors de ses vacances au bord du lac St Louis.

Avec

Dans le jardin de sa maison d’été L’Espérance au Canada, Hubert Reeves enfant construit un télescope avec un tuyau d’arrosage et un miroir avec lequel il observe les étoiles : Véga de la Lyre, Bételgeuse d’Orion, la rouge Antarès du Scorpion au sud, les comètes et les planètes… 

Tout est prétexte à l’exploration : les îles du lac St Louis au bout du jardin où nichent les oiseaux, le grenier et ses livres poussiéreux remplis d’images, les histoires contées par sa grand-mère en fin d’après-midi. 

Publicité

Mes parents avaient le culte de la nature. Pour eux, la nature c'était quelque chose de divin.

Après des études chez les jésuites, Hubert Reeves intègre l’université Mc Gill à Montréal et réalise bientôt son premier stage en observatoire aux côtés des astronomes, les yeux rivés vers le ciel étoilé. 

La chose la plus frustrante qui soit pour moi c'est d'apprendre qu'un jour je n'aurai plus les moyens de lire mes revues scientifiques favorites et d'apprendre toutes ces merveilles que nous donnent aujourd'hui la science, l'observation et la vie personnelle et que malgré tout cela va continuer et que dans quelques siècles on en saura beaucoup plus sans doute que j'en sais moi-même mais que je n'aurai pas le moyen de le savoir. Pour moi c'est la grande frustration mais ça fait partie de ce qu'on peut appeler la grande aventure de l'univers.

LIENS

Bande-annonce du documentaire de Iolande Cadrin-Rossignol, avec Hubert Reeves 

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

L'équipe