Le mouvement de la littérature : épisode 3/5 du podcast François Sureau, écrivain et avocat

François Sureau
François Sureau ©Getty - Louis Monier
François Sureau ©Getty - Louis Monier
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François Sureau a été façonné par la littérature. Parmi tous les auteurs qui ont compté pour lui, on s’arrête sur Proust, Apollinaire, Pascal.

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Il est un lecteur de Dumas et de Stevenson. Le premier choc littéraire a été « La Recherche » de Proust, à l’âge 20 ans. Elle marque son entrée en littérature.  «Je cherche dans la littérature un mouvement.» Apollinaire est son dieu vivant. Il est sensible à la dialectique entre le monde ancien et le monde moderne chez l’auteur de « Zone ». François Sureau est un grand lecteur de Pascal. «Je suis sensible à l’amour. Pascal représente une forme intransigeante et brûlante de l’amour.». Sur le débat récurrent entre l’art et la morale,  François Sureau souhaite que l’oeuvre soit jugée pour elle-même. « L’oeuvre en elle-même peut être rédemptrice.» 

L’écrivain raconte les ressorts de son amitié avec Jean d’Ormesson. Il avoue ne pas être un lecteur de ses contemporains. François Sureau s’arrête sur notre préférence actuelle pour le tripal, le transparent, qui lui semble barbare.  Il parle de la littérature française, qui est à la fois Céline et Alain. Il évoque la parole des hommes politiques. Il rappelle que le France, c’est la langue et l’Etat.  Il pose la question : est-ce qu’il y a de la littérature au Paradis ? 

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Une série d'entretiens proposée par Marie-Laure Delorme, réalisée par Marie Plaçais. Prise de son : Stéphane Beaufils. Attachée de production : Daphné Abgrall. Avec la collaboration de Julia Martin.

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