Le phénix : épisode 3/5 du podcast Marina Vlady : deux ou trois choses qu'on ne savait pas d'elle

Portrrait de Marina Vlady, en 1965
Portrrait de Marina Vlady, en 1965 ©Getty - Jacques Haillot/Sygma
Portrrait de Marina Vlady, en 1965 ©Getty - Jacques Haillot/Sygma
Portrrait de Marina Vlady, en 1965 ©Getty - Jacques Haillot/Sygma
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Dans les années 1960, Marina Vlady retrouve le chemin des planches pour jouer Tchekhov. Elle fait la connaissance du grand amour de sa vie, le poète Vladimir Vyssotski.

Avec

Dans ce troisième épisode, Marina Vlady raconte son amour pour Tchekhov qu’elle lit depuis l’enfance et jouera à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. En 1967, c’est avec ses vraies sœurs qu’elle joue Les Trois sœurs, au théâtre Hébertot. « C'était un éblouissement pour la mise en scène, pour les décors, pour la manière dont nous jouions. C'était un événement pour notre famille, c'était le pic de la famille Poliakoff » se remémore Marina Vlady. Ensemble, elles enregistrent aussi un album de chants russes et décideront plus tard d’écrire un livre, Babouchka, retraçant leurs itinéraires et les épreuves qu’elles ont traversées (leurs cancers, les problèmes de drogue de leurs enfants…). « C'était un livre très troublant et je pense que les femmes qui l'ont lu ont été réconfortées, celles qui étaient malades ou celles qui étaient dans l'horreur de leur progéniture en train de se perdre dans la drogue. »

Vladimir  Vyssotski  et Marina Vlady, en 1977, à Paris, France
Vladimir Vyssotski et Marina Vlady, en 1977, à Paris, France
© Getty - James Andanson/Sygma

De retour en Union Soviétique, Marina Vlady va voir sur scène le comédien et poète Vladimir Vyssotski censuré par le régime. « C'était un chanteur magnifique, une voix sublime, un acteur prodigieux sur scène et un grand poète.  Elle vit avec lui une grande passion qui durera douze ans, jusqu’à la fin tragique de celui-ci. Vivre avec lui c'était : « extraordinaire et terrifiant en même temps, parce que c'était un homme extrêmement blessé, extrêmement malade. (...) Il a été censuré, humilié et détruit par le système et par lui même bien entendu. Quelques années après sa mort, elle décide de lui consacrer un ouvrage qui sera porté sur scène, Vladimir ou le vol arrêté.

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Une série d'entretiens proposée par Maylis Besserie, réalisée par Milena Aellig. Attachée de production : Daphné Abgrall. Prise de son : Christophe Goudin. Coordination : Sandrine Treiner.

Une vie, une oeuvre
58 min

Pour aller plus loin

Bibliographie sélective

Filmographie sélective

  • Orage d’été de Jean Gehret (1949)
  • Dans la vie tout s’arrange de Marcel Cravenne et Bernard Vorhaus (1949)
  • Penne nere de Oreste Biancoli, avec Marcello Mastroianni (1952)
  • Avant le déluge d’André Cayatte, avec Bertrand Blier (1954)
  • Jours d’amour de Giuseppe de Santis et Leopoldo Savona (1954)
  • Les salauds vont en enfer de Robert Hossein (1956)
  • La Sorcière d'André Michel (1956)
  • Toi, le venin de Robert Hossein (1958)
  • La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer, avec Lino Ventura (1961)
  • La Princesse de Clèves de Jean Delannoy et Jean Cocteau, avec Jean Marais (1961)
  • La Steppe de Alberto Lattuada (1961)
  • Les Sept Péchés capitaux de Sylvain Dhomme, Jacques Demy, Philippe de Broca, Édouard Molinaro, Jean-Luc Godard, Roger Vadim et Claude Chabrol (1962)
  • Dans la vie tout s’arrange de Marcel Cravenne et Bernard Vorhaus (1949)
  • Penne nere de Oreste Biancoli, avec Marcello Mastroianni (1952)
  • Avant le déluge d’André Cayatte, avec Bertrand Blier (1954)
  • Jours d’amour de Giuseppe de Santis et Leopoldo Savona (1954)
  • Les salauds vont en enfer de Robert Hossein (1956)
  • La Sorcière d'André Michel (1956)
  • Toi, le venin de Robert Hossein (1958)
  • La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer, avec Lino Ventura (1961)
  • La Princesse de Clèves de Jean Delannoy et Jean Cocteau, avec Jean Marais (1961)
  • La Steppe de Alberto Lattuada (1961)
  • Les Sept Péchés capitaux de Sylvain Dhomme, Jacques Demy, Philippe de Broca, Édouard Molinaro, Jean-Luc Godard, Roger Vadim et Claude Chabrol (1962)   
  • Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet (1981)
  • Victoire, ou la Douleur des femmes, téléfilm en trois parties réalisé par Nadine Trintignant (2000).

Au théâtre   

  • Vous qui nous jugez de Robert Hossein, mise en scène de l'auteur, Théâtre de L’œuvre (1957)
  • Jupiter de Robert Boissy, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins (1957)
  • Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov, mise en scène André Barsacq, Théâtre Hébertot (1966)
  • Erendira et la grand-mère diabolique de Gabriel Garcia Marquez, mise en scène Augusto Boal, Théâtre de l’Est parisien (1983)
  • Sarcophagus de Vladimir Gubariev, adaptation d’Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Loire-Atlantique, Nantes (1992)
  • La Source bleue de Pierre Lavillle, mise en scène de Jean-Claude Brialy, Théâtre Daunou (1994)
  • La Cerisaie d’Anton Tchekhov, mise en scène Georges Wilson, Espace Cardin (1999)
  • Vladimir Vyssotski ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre des Bouffes-Du-Nord (2006-2007)
  • Vladimir Vyssotski ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre Meyerhold (Moscou), invité par le Théâtre de la Nation (2009)
  • Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène de Christophe Lidon, Centre national de création d’Orléans (2009)
  • Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène de Christophe Lidon, Théâtre de l’Œuvre (2010)
  • Le Cavalier seul de Jacques Audiberti, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau (2014)