

Ou comment, Marie-Laure de Decker, ravissante jeune fille de bonne famille dans le Saint-Germain des Prés des années 1960 devient photoreporter, en allant là où les autres (et les femmes en particulier) ne vont pas : le champ de bataille, en y posant un regard en contre-champ.
- Marie-Laure de Decker photo-reporter
Avant de rencontrer (et de photographier) presque par hasard Roland Topor, Marie-Laure de Decker, issue d'une bonne famille dans le Saint-Germain-des-Prés des années 1960, est mannequin chez Madame Grès. Mais tandis que mai 68 est passé par là et que se crée l’agence de presse Gamma, l’envie de tout bousculer pousse la jeune mannequin à prendre un billet pour le Vietnam, et réaliser son rêve ultime : devenir photoreporter. La guerre, les GI's... Elle se rend de préférence là où les autres, et les femmes en particulier, ne vont pas. Et déjà le choix de ne pas montrer le champ de bataille, mais le "contre-champ" de ces populations qui continuent de vivre malgré le fracas des armes.
Une série d'entretiens produite par Emilie Aubry, réalisée par Clémence Gross. Attachée de production : Daphné Abgrall. Prise de son : Benjamin Thuau. Coordination : Sandrine Treiner.
Pour aller plus loin
- Page Instagram de Marie-Laure de Decker
- Viêt Nam, court-métrage de Marie-Laure de Decker
- Un voyage chez les Woodabés, film documentaire de Marie-Laure de Decker, Les Films du Worso, 2004.
- Maldita Primavera, Santiago du Chili, 1983, film de Marie-Laure de Decker.
- Marie-Laure de Decker : "Le courage, c’est ce qui fait la différence entre les gens", par Béatrice Gurrey, Le Monde du 10 octobre 2021.
Bibliographie
- 1991, Pretoria, Afrique du Sud, (Ed. Elocoquent, 2015).
- Apartheid, (Ed. Democratic Books, 2010).
- Vivre pour voir, (Ed. Maison Européenne de la Photographie, 2001).
- Pour le Tchad, Marie-Laure de Decker et Ornella Tondini (Ed. Le Sycomore, 1978).
L'équipe
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