Une personnalité clivante : épisode 5/5 du podcast Jean-Pierre Elkabbach, profession : journaliste

Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach - Archives privées Jean-Pierre Elkabbach
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach - Archives privées Jean-Pierre Elkabbach
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach - Archives privées Jean-Pierre Elkabbach
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Jean-Pierre Elkabbach est une personnalité clivante. Les uns et les autres parlent de son professionnalisme, de son audace, de ses grandes interviews mais déplorent aussi son arrogance et sa proximité avec le pouvoir. Il répond aux critiques et aux compliments et s’exprime sur sa maladie.

Dans ce dernier épisode, Jean-Pierre Elkabbach parle de son impatience et dit s’être soigné en tout par les livres. Il revient sur sa trajectoire : « Etant donné d’où je viens, c’est un miracle que je sois là ».

Je suis fier d'où je viens mais je suis humble parce que je connais l'immensité de mon ignorance et c'est à ça que je me mesure.

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Sur la tombe de son père, Charles Elkabbach, il avait promis de rendre son nom célèbre.

Je pense à mon père et aux vœux que je lui ai fait sur la tombe en voyant son nom, comme finalement il a eu droit à une tombe avec son nom Charles Elkabbach. Comme j'allais tous les jours au cimetière, je regardais, j'ai dit j'essaierais d'être digne de ce nom, de le faire connaître. Je pense que cette promesse, je l'ai un peu tenue.  

Le journaliste converse d’un bureau du groupe Lagardère. Il rend hommage à deux figures tutélaires aujourd’hui décédées : l’industriel Jean-Luc Lagardère et son amour des chevaux et le PDG d’Antenne 2 Maurice Ulrich finançant Shoah de Claude Lanzmann. 

Bien que juif agnostique, Jean-Pierre Elkabbach s’intéresse à la religion et évoque ses liens avec notamment Monseigneur Lustiger et le Rabbin Korsia. Il dit avoir souffert de l’antisémitisme et continuer à lutter contre l’antisémitisme.  

Lui, j'avais besoin de lui et je l'ai toujours vu jusqu'à sa mort, c'est Monseigneur Lustiger, tout le temps quand j'avais un problème. J'allais discuter avec lui. J'allais me confier à lui. 

Le grand rabbin de France Haïm Korsia, il explique le Talmud simplement, il l'accompagne toujours d'une blague ou d'une plaisanterie. C'est le grand rabbin qui vous parle du Talmud à la Woody Allen ou comme les Marx Brothers, je vous jure, c'est comme ça.  

Quand on lui demande son « rosebub », ce petit rien qui trahit ce que l’on est, il cite la couleur rouge : la couleur de la vie, de la passion et des robes de Nicole Avril. 

Une série proposée par Marie-Laure Delorme, réalisée par Marie Plaçais. Prise de son :  Arthur Gerbault et Raymond Albuy. Attachée de production : Daphné Abgrall. Coordination : Sandrine Treiner.