

Il est incongru de consacrer un "A voix nue" à Talila : une chanteuse est toujours dans le nu de la voix. Nous irons de Krashnik-sur-Seine à sa jeunesse dans un mouvement sioniste socialiste ; du Nanterre des années Cohn-Bendit à sa carrière ancrée dans ce choix primordial : chanter en yiddish.
Talila quitte Kraśnik-sur-Seine en entrant au "Mouvement", le DROR. Elle découvre alors le vaste monde et rêve, en chantant, dansant, discutant à l'infini.
Après le bac, elle étudie à Nanterre et vit à la Cité Universitaire dans l'effervescence de 1968. Elle enseigne le français, tout en chantant en soliste dans le groupe de chants et danses israéliennes Kol Aviv.
Par Annette Wieviorka. Réalisation : Anne-Laure Chanel. Prise de son : Elodie Royer. Avec la collaboration d'Annelise Signoret.
Liens :
Portrait de Talila, par Alexandra Schwarzbrod (Libération 2010).
Site officiel de Talila.
Talila ou le temps des bonheurs, un portrait paru sur le site JewPop.
Site de la maison de la culture yiddish et de la Bibliothèque Medem.
Site de l’ Institut Européen des Musiques Juives.
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